Biarritz, une belle assoupie ? Pas vraiment, car tour à tour, deux nouvelles viennent de tomber, prouvant que dans la capitale de la Côte basque, l’inattendu peut devenir certain.
Première info, le partenariat liant Vinci à la Ville pour l’édification de la Cité de l’Océan est rompu.
Deuxième info : l’avenir de la gestion de l’Hôtel du Palais sera discuté dès la rentrée. Comme quoi il n’y a pas ici de sujet tabou.
Ce qu’il faut savoir…
C’est officiel : Michel Veunac, maire de Biarritz, vient de résilier le PPP (partenariat public-privé) liant la Ville à l’entreprise Vinci sur la Cité de l’Océan. Il faut dire que la facture des travaux avait littéralement explosé, passant des 41 millions initiaux à 70 millions d’euros.
Et comme si cela ne suffisait pas, la fréquentation n’était guère satisfaisante : 320.000 entrées en 2011, 360.000 en 2013, alors que la ligne de flottaison se situe à plus de 400.000 visiteurs payants. D’où un trou de 680.000 euros l’an dernier et la décision par le Conseil d’État d’annuler le PPP il y a cinq mois, et sa résiliation par le maire cette semaine.
En remettant tout à plat, la Ville espère récupérer 150.000 euros chaque année et assurer à moindres frais la maintenance du bâtiment. L’arrivée d’une pointure marketing pour donner du fond et de l’image à la Cité est également envisagée.
Par ailleurs, on ne connaît pas encore les conclusions de l’étude concernant la gestion de l’Hôtel du Palais, qui sera dévoilée au conseil d’administration le 13 janvier prochain. On se souvient des bisbilles entre sa société exploitante, la Socomix (dont le capital est détenu à 65% par la Ville) et la Chambre régionale qui avait pointé du doigt plusieurs « irrégularités » (voyages, frais de bouche, offerts, etc.).
Une seule certitude pour l’instant : son directeur qu’on croyait éternel, Jean-Louis Leimbacher, est sur le départ.
Verra-t-on à cette occasion l’arrivée d’un groupe hôtelier d’envergure ? Le nom de Barrière revient, comme souvent, dans les conversations.
Réponse dans une quinzaine de jours.
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