Il en existe donc seulement 12 : au Canada avec le Parc national du Mont Mégantic, en Angleterre avec l’Exmoor National Park et la Moore’s Reserve, au Pays de Galles avec Brecon Beacon et le Snowdonia National Park, en Irlande avec la Kerry Reserve, en Nabimie avec la NamibRand Nature Reserve, en Nouvelle-Zélande avec la Aoraki Mackenzie Reserve, en Allemagne avec Rhön et la Westhavelland Reserve, aux Etats-Unis avec le Central Idaho. Et en France, avec notre Pic du Midi.
Parmi les critères exigés pour entrer dans ce club très fermé, la réserve doit comprendre une zone centrale où la noirceur naturelle est préservée au maximum, ainsi qu’une région périphérique où les administrateurs publics, les individus et les entreprises reconnaissent l’importance du ciel étoilé et s’engagent à le protéger à long terme.
C’est dans cette optique, si l’on peut dire, que les dirigeants du Parc naturel régional des Landes de Gascogne, et en particulier le président Renaud Lagrave, envisagent très sérieusement de le porter candidat, dès l’an prochain, avec une décision qu’ils espèrent favorable dès 2021. Pour ce faire, ils viennent d’embaucher un collaborateur en service civique, chargé de délimiter les contours de l’opération, et tracer des pistes.
Une partie du chemin a déjà été jalonnée, avec la recherche du label Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), dont la finalité vise la hausse à 62% de la part des énergies renouvelables. De plus, 7 communes du parc détiennent le label Villes & Villages étoilés. L’obtention du Rice serait donc un plus, tant mérité que porteur de valeur, en même temps qu’il permettrait aux scientifiques et aux astronomes amateurs de se fixer sur le site.
Le plus dur reste à faire, mais le Parc des Landes de Gascogne part au combat avec des atouts indéniables.
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