Biarritz devrait être la première à accueillir la Compagnie Illicite, au sein de son Colisée, dès le mois d'octobre. Sont alors au programme « La mort du cygne », de Fabio Lopez, et « Faune » de Vasco Wellenkamp.
Ensuite, direction Bayonne, où « La belle au bois dormant » pourrait être interprétée au mois de février 2022. Ce spectacle est lui aussi une composition du chorégraphe franco-portugais, et pourrait être joué à la salle Lauga et au Théâtre Michel-Portal.
Enfin, c'est à Anglet que la troupe clôturera sa saison, au Théâtre Quintaou, au mois de juin 2022. Seront alors prévues « Deep Song », de Martha Graham, et « Adagio Hammerklavier » de Hans van Manen, qui sera alors une grande première en France.
C'est donc une programmation internationale, que Fabio Lopez a souhaité proposer au public basque. Un désir qui rejoint son souhait de donner accès à de grands spectacles, de partout dans le monde, sans que le spectateur n'ait besoin de se déplacer.
Cette initiative est par ailleurs soutenue par le Centre chorégraphique national (CCN) et son directeur Thierry Malandain, directeur du célèbre ballet du même nom, dont Fabio Lopez a fait partie par le passé.
Malgré tout, la Compagnie Illicite reste dans l'inconnue à cause de la crise sanitaire, et des possibles restrictions qui l'accompagneraient. Les danseurs devraient alors s'adapter, comme ils l'ont déjà fait cet été.
En effet, un spectacle avait été imaginé avec les masques. Une difficulté pour les artistes, surtout lors des représentations, mais nécessaires pour éviter des contaminations, et donc, par conséquent, des annulations. Le schéma a déjà été expérimenté par une compagnie allemande, qui avait alors dû rester éloignée de la scène.
La Compagnie Illicite croise les doigts, car même si elle est financièrement soutenue par les collectivités locales, grâce à des subventions qui avoisinent les 50.000 euros, et l'intervention de mécènes généreux, la situation est difficile. Et le projet de pérennisation de la compagnie est mis à mal.
Mais comme toujours, Fabio Lopez ne baisse pas les bras, bien au contraire. Lui et ses danseurs espèrent ainsi refouler les planches le plus vite possible, et comme dirait le chorégraphe « L'art n'a jamais cessé de vivre, ça ne commencera pas aujourd'hui ! »
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