La date était attendue et nombreux sont ceux qui, de ce samedi 14 au lundi 16, vont rejoindre Saint-Jean-de-Luz pour vivre le traditionnel Festival andalou.
Résonnez, les guitares, rythmez, les talons, claquez, les mains, chantez, les gorges rauques, la Cité des Corsaires s’offre à vous, les amoureux du flamenco en ce vingt-deuxième anniversaire de son Festival andalou, qui se tiendra dans les rues et les places de la ville pour ce week-end de Pentecôte. Y Olé !
Ce qu’il faut savoir…
Samedi au Jai Alai à 20h30, voici Joaquin Grilo, l’étoile du zapateado, qui propose avec « Cositas mias » une réelle performance, accompagné d’invités de marque dont David Peña Dorantes au piano, Juan Requena à la guitare et Remedios Amaya au chant. Un vrai retour aux sources, annoncé comme intime et exubérant, où la danse se conjugue à l’énergie de la musique et du chant. Joaquin a été danseur soliste pour Paco de Lucía, à qui ce spectacle est dédié.
Dimanche, même lieu, même heure, place à la guitare d’Antonio Rey Quintelo, que l’on dit un artiste majeur de la nouvelle génération, héritière de feu Paco de Lucía et de Vicente Amigo. À 34 ans, le virtuose madrilène propose une musique en prise avec l’héritage du flamenco et dit de lui : « Je suis tellement amoureux de la guitare que pour moi, c’est finalement la même chose que je joue pour un danseur, pour un chanteur ou juste en solo. » Quoique sur scène il ne sera pas seul mais accompagné de Patricia Guerrero, une jeune danseuse qui va nous surprendre par sa virtuosité et sa précision, en particulier lors du « desplante ».
Naturellement, le Festival ne se résume pas qu’au récital. Les promeneurs apprécieront les Casetas, ouvertes dès samedi à midi le long de la baie, au pied de la colline Sainte-Barbe, la flashmob avec Fabiana (aux Flots bleus), le spectacle de danses espagnoles, en particulier le lundi 16, place Louis XIV. Sans oublier la messe andalouse du dimanche matin en l’église Saint-Jean Baptiste.
Des sons venus du Sacromonte, de Camas, de Jerez ou d’Utrera vont résonner dans les rues de Donibane, devenue l’espace d’un week-end l’une des capitales musicales de l’Andalousie. Aupa Sevilla !
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