P-A LalaudeD’abord connu sous le nom d’ Urbain session, la manifestation prend de l’ampleur au fil des éditions. De nouvelles disciplines intègrent la programmation du festival rebaptisé Sessions Urbaines puis Pau validé.
Cette année encore, il change à nouveau d’identité pour encore mieux coller à la diversité artistique que le festival souhaite mettre en lumière. « Ces changements de nom peuvent évoquer un certain désordre, mais en réalité, il traduit la vitalité et la mouvance de cette culture urbaines, en constante évolution », souligne Jean Lacoste, adjoint à la culture au Maire de Pau.
C’est donc sous le nom de Pau Arts Urbains (P.A.U.) Festival, que les organisateurs présentent cette sixième édition, qui mettra à l’honneur diverses disciplines artistiques nées dans la rue : hip-hop, street art, mode, stand-up…
Pour ses six ans, le festival se démultiplie, à la fois dans la diversité de ses lieux et de ses disciplines artistiques. Si la programmation est d’abord pensée pour attirer la jeunesse, elle ne négligera pas pour autant les nostalgiques du débuts du hip-hop dans les années 1980.
Au programme, des spectacles de danse, des concerts, des battles de breaking, du stand-up et du clubbing aux quatre coins de la ville !
Une véritable fête, du « In » au « Off »
La soirée d’ouverture du festival aura lieu au Carreau des Halles le 3 octobre à partir de 20h30 avec le Durango Sound System et Dj Yas, une figure emblématique et incontournable des soirées hip-hop et clubbing.
« La culture hip-hop est aujourd’hui à la première place en termes de ventes artistiques et d’événements. Notre objectif est d’avoir une programmation complète et de grande qualité, sans pour autant tomber dans les clichés, ni dans la facilité ou perdre l’âme de notre festival. Pour cette sixième édition, nous avons souhaité montrer trois aspects différents de la danse hip-hop : la création chorégraphique, les show chorégraphiques et le breaking », constate Olivier Pellure, directeur de la MJC des Fleurs, à l'origine de ce rendez-vous.
Ainsi, les 4 et 5 octobre, près de 80 danseurs du monde entier se succèderont sur scène aux sons de Dj Taj Mahal, l’un des meilleurs dj hip-hop de France, dans le cadre d’Urban Session. Au programme, une compétition chorégraphique au Foirail et de deux battles de breaking (battle kids 2x2 et la battle 3x3 internationale) à la MJC du Laü et au Foirail. Pour clôturer la semaine en beauté, direction le Durango pour une soirée clubbing dédié au R&B et rap des années 2000.
Si la première semaine est une ode à la danse, la suite des festivités mettra davantage en avant les talents oratoires, avec les quatre show case d’artistes palois (Cholo, Arok, PentaGa et Furb), le 10 octobre à la Forge Moderne, un plateau de six humoristes à l’Art Scène Théâtre le lendemain et une closing party le 12 octobre, toujours à la Forge Moderne.
Ce dernier rendez-vous de la programmation « In » du P.A.U. Festival sera exceptionnel, grâce à la présence de Dj Djel, figure emblématique de la scène marseillaise avec le groupe Fonky Family, et le duo mythique des Nèg’ Marrons, très influent dans les années 1990.
Quant à la programmation « Off », on peut notamment mettre en avant le spectacle Memento, de la compagnie MazelFreten, le 11 octobre au Foirail. Les danseurs ont récemment participé à l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, en dansant sur un sol à damiers lumineux. Par ailleurs, la médiathèque André Labarrère accueillera le 13 octobre à 11h un concert de Jazz et poésie urbaine du duo Landais Zehtra.
Noémie Besnard
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