Son objectif est d’installer des légumeries-conserveries sous forme de sociétés coopératives sur les territoires, dans une démarche de commerce équitable avec les producteurs maraichers bio et locaux associés. Elle crée ainsi des emplois en zones rurales dont une partie est réservée aux personnes en situation de handicap ou en insertion.
C’est sous la forme d’une SCIC qu’est née en 2017 Terra Alter Gascogne. De 6 salariés au départ, elle est passée aujourd’hui à 17, et a dû déménager récemment pour des locaux plus spacieux et modernes, tant l’activité s’est considérablement et rapidement développée, avec une croissance annuelle de 100% depuis sa création.
Reconnue Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale, la SCIC compte à l’heure actuelle trois employés en situation de handicap, et six relevant de profil d’insertion.
Les 80 agriculteurs en lien avec la plateforme marciacaise travaillent dans un rayon de 180 kilomètres, sur le bassin de production Adour-Garonne. À l’arrivée, carottes, choux, poireaux, pommes, kaki, abricots, etc. selon les saisons, sont transformés et conditionnés dans ses ateliers, avant d’être livrés en circuits courts.
Ils sont ainsi proposés entiers ou prêts à l’emploi pour les professionnels de la restauration collective, en filets pour les grandes surfaces, en paniers ou vrac pour les particuliers. Parmi ses 300 clients figurent 150 écoles, collèges et lycées, les magasins spécialisés représentant 30% de l’activité, suivis par les industriels à 20%.
En 2020, Terra Alter Gascogne a ainsi collecté 550 tonnes de fruits et légumes, et souhaite atteindre un objectif de plus de 1.000 tonnes. C’est donc avec soulagement que toute l’équipe d’Élodie Bonnemaison, gérante de l’association, et Alexandra Leyzour, associée fondatrice, a quitté ses anciens locaux de 250 m² sur les bords du lac de Marciac, pour de nouveaux bâtiments neufs de 1 200 m² à la Zone d’Activité Économique du village, qui appartiennent à la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers.
Une campagne de financement participatif a permis d’acquérir une unité de surgélation. Grâce à cet outil, fruits et légumes frais peuvent être surgelés en sac de 5 kilos pour les cantines des établissements scolaires ou des Ehpad.
De quoi proposer une nourriture saine et locale, tout en limitant le gaspillage des aliments bio hors calibres.
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