Le nouveau local de 1500 m2 de ce célèbre bric-à-brac solidaire se compose d’une partie réservée à la collecte, au stockage et la mise en rayon de vêtements, d’objets décoratifs, de mobilier… Il héberge également l’atelier crée en partenariat avec la Smalah (qui le gère), pour revaloriser les objets et mobiliers invendus du Grenier de Mézos tout en permettant l’accompagnement et la formation de personnes en situation de précarité.
Cet atelier de fabrication et d’expérimentation de 160 m2, inauguré il y a quelques jours, sert à créer des projets utiles au territoire dans trois domaines : l’alimentation, le logement et la mobilité. « Ici, on ne vient pas travailler pour soi, on réalise des choses pour la communauté », insiste Thomas Jeanson.
Guillaume Girard est charpentier, il a rejoint l’été dernier la Smalah et s’occupe désormais de l’atelier. Cet endroit offre une aide matérielle pour permettre à des personnes de réaliser les projets de leur choix, en utilisant une machine à découpe laser par exemple, ou des outils plus classiques comme la perceuse à la foreuse ou la scie circulaire.
De plus, une formation numérique est également proposée dans cet espace. Elle est assurée par La Smalah, en partenariat avec la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) et le Conseil départemental des Landes. Penser autrement, former différemment et apprendre en faisant sont les objectifs de cet atelier.
Le Grenier de Mézos a été créé, il y a 18 ans, pour « faire fonctionner un bric à brac », précise Thomas Jeanson. « Mais notre sérieux et notre implication nous ont permis d’être rapidement reconnu », ajoute-t-il. Avec une augmentation de son activité de 10 à 15% par an, l’association se retrouve vite à l’étroit dans son petit local.
« Pour déménager, nous avons dû constituer un dossier administratif. Le Grenier a demandé de l’aide à la Smalah, qui touche à tout ce qui est informatique. Le courant est bien passé et nous nous sommes lancés dans ce projet commun pour montrer qu’ensemble on est plus fort », raconte le président du Grenier de Mézos.
La Smalah, quant à elle, fait partie du paysage depuis bientôt six ans et a fait ses classes en ouvrant le café associatif de la ville, où se côtoient toutes les générations. Elle utilise le numérique pour rapprocher les gens et répondre aux besoins du territoire à travers des animations, des initiations et des formations.
Le Conseil départemental des Landes, la Région Nouvelle-Aquitaine, mais aussi la Fondation Orange, dans le cadre de son programme Tiers-Lieux Solidaires, et la Fondation RTE se sont investis dans ce projet.
Informations sur le site du Grenier de Mézos – cliquez ici
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