Claude Nougaro, on aime, ou on n’aime pas. Mais quand on aime, c’est pour la vie. Et l’écrivain Christian Laborde est tombé dans la marmite magique du charmeur de Toulouse il y a près de quarante-cinq ans, lorsque par hasard il l’a entendu au théâtre du Capitole.
En 1980, à Bagnères-de-Bigorre, il ose franchir le pas et réussit à pénétrer dans la loge de l’artiste, à la Halle aux grains. Claude n’y voit aucune intrusion, bien au contraire. Les deux hommes se mettent à parler poésie, littérature ; le courant passe immédiatement et les fait se retrouver à table, après le concert.
Nougaro commence à se confier...
Nougaro commence à se confier et lui donne ses coordonnées de l’avenue Junot à Montmartre. C’est le début d’une amitié qui ne s’est jamais démentie, au-delà du décès de l’artiste.
Ce sont ses souvenirs, les émotions ressenties, les moments partagés, que Christian Laborde met en page dans un album hommage, paru à l’occasion du dixième anniversaire de la disparition du chanteur.
Car si aujourd’hui Nougaro est statufié, qu’une vingtaine de lieux, écoles, esplanades, médiathèques, jardins, station de métro, portent son nom, il restait à connaître l’homme dans son humilité et sa profondeur, qui valait bien mieux que sa simple fonction de chanteur populaire.
Si la municipalité de Toulouse n’a pas jugé judicieux de lui consacrer une manifestation en cette date anniversaire, pour cause d’élection municipale à venir, grâce soit rendue à Christian Laborde de l’avoir fait à sa façon, lui qui a déjà consacré quatre ouvrages à son ami Nougaro, qui disait de lui : « Christian est mon frère de race mentale. C’est un poète, c’est-à-dire un homme qui parle une langue de couleurs à délivrer les grands baisers de l’âme. » Un bel hommage de celui qu’il honore aujourd’hui.
Il dédicacera son ouvrage « Le parcours du coeur battant », le 11 mars à 18h à la librairie L’Escampette 10 rue des Cordeliers à Pau et le 13 mars à Orthez, salle Francis Planté.
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