Un panier garni, un jambon, un cochon vivant (pratique à caler dans un appart' de centre ville, pas vrai ?), un boeuf, un agneau, de quoi réaliser une crèche grandeur nature au moment des fêtes (original, pas simple à faire rentrer dans un studio de 25 mètres carrés, mais bon...). Allez, vous l'aurez compris, nous parlons des lotos qui fleurissent en hiver, rares fleurs aimant le froid...
Officiellement, il est interdit de mettre des volailles vivantes ou du gibier et également de l'argent en lot. Mais à bien y réfléchir, un cochon, un boeuf ou un agneau, c'est ni de la volaille ni du gibier (y aurait-il une échelle de valeur inconnue qui sacralise davantage les volailles et le gibier que les autres cités ? Mystère...)
D'ailleurs, si ici on dit loto, ailleurs on emploie aussi les termes de quine ou de rifle. Voire de bingo. Mais partout le principe est le même. Ils ont un tel succès sur tout le territoire qu'un site les recense même région par région : cliquez ici.
On connaît de vrais accros, qui squizzent les repas de famille pour un loto, et même des pros, qui ont depuis longtemps remplacé le grain de maïs par des jetons plastique transparents aimantés.
Du grand art. Mais pour le bonheur de hurler "quineeeeeeeeeeeeeeeeeee" ou encore mieux, "carton plein" dans une salle où circulent les merveilles, les crêpes et le cidre, que ne ferait-on pas ? Bonne saison de lotos !
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