Un loca quoi ? Encore un néologisme qu’on aura vite oublié d’ici peu, allez-vous penser. Eh bien pour une fois, vous pourriez vous tromper car ce mouvement prend de plus en plus d’ampleur (vive l’ampleur !) car les locavores sont tout simplement des consommateurs de produits frais et locaux.
Et derrière cette apparente simplicité se cache un art de vivre un peu plus profond, où se mêlent un refus des abus de la mondialisation et une volonté de faire progresser l’écologie.
Ce qu’il faut savoir…
En consommant « local », les locavores dénoncent les aberrations de la mondialisation, comme la production agroalimentaire déraisonnable (hors saison, hors habitat naturel ou avec un abus de pesticides, d’engrais et d’OGM).
Compliqué à mettre en pratique ? Pas tant que ça, car des produits locaux, on en trouve un peu partout dans notre région.
Sont ainsi signalés du côté de Pau la Ferme Uhartia, à Barcus, les domaines Bordenave, du Cinquau et Guirardel et le cru Lamouroux (Jurançon), la Ferme Au Grit, la Ferme Uhartia (volailles), Turs’Ane (cosmétiques), les légumes de Laurent Cambayou, les foies gras de la Ferme Loupret.
Au Pays basque le foie gras de Bordevielle, le miel et les produits laitiers d’Agerria, la Ruche qui dit oui.
Dans les Landes la Ferme Loupret et La Cabane landaise (canard) et vers Tarbes les huiles de Lapeyre et les Ruchers Bernard Parinet, pour les principaux.
Mieux encore : devant le phénomène, les grandes surfaces suivent le mouvement, à défaut de le précéder. C’est ainsi que Carrefour n’hésite plus à mettre en avant des produits locaux, au détriment de marques nationales fortement identifiées mais manquant d’enracinement.
Et choisissez ce qui vous fait plaisir, truites fumées, poulet de ferme, pastis landais ou gâteau basque. À condition d’avoir été produit ici.
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