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EXEMPLAIRE – Bientôt, la liaison ferroviaire Montréjeau-Luchon à l’hydrogène

La réouverture d’une « petite » ligne ainsi que l’utilisation d’une énergie propre et renouvelable, donnent une dimension particulièrement intéressante à ce projet porté par l’Occitanie.
EXEMPLAIRE – Bientôt, la liaison ferroviaire Montréjeau-Luchon à l’hydrogène
De plus, le train en circulation, un Régiolis H2 bimode, est fabriqué à Tarbes-Séméac par Alstom. Cette liaison à cheval sur le Comminges et la Bigorre doit ouvrir en avril prochain.

Cinq gares sont concernées : Montréjeau-Gourdan-Polignan, Loures-Barousse, Marignac-Saint-Béat, Saléchan-Siradan et Bagnères-de-Luchon. La ligne offrira 6 allers-retours quotidiens entre Montréjeau et Luchon avec un temps de parcours de 35 minutes.
 
C’est une renaissance qui porte beaucoup d’espoirs pour d’autres territoires. Cela fait 10 ans que cette vallée est pénalisée par l’absence d’une desserte ferroviaire, avec des conséquences en matière d’activité économique, d’attractivité, d’emploi et de qualité de vie.
 
Faisant du ferroviaire un pilier de son plan d’actions pour le développement des territoires et la lutte contre le réchauffement climatique, la Région Occitanie a fait de la réouverture de cette ligne une priorité. Pour cela, elle a demandé et obtenu auprès de l’État le transfert de propriété de la ligne - une première en France - afin de pouvoir maitriser les coûts et le calendrier de réalisation.

L’Occitanie fera circuler le premier train à hydrogène de France entre Montréjeau et Luchon. Une ligne longue de 36 km en voie unique et désormais non électrifiée, fermée aux voyageurs depuis 2014.
 
Outre la réhabilitation de quatre haltes ferroviaires, le chantier comprend la suppression de plusieurs passages à niveau, la sécurisation des passages à niveau conservés, la régénération d’ouvrages (d‘art, hydrauliques ou en terre), le confortement de parois rocheuses, ainsi que des travaux de télécommunication et de signalisation. Le but est de permettre de retrouver le niveau de performance initial de la ligne, avec une vitesse de circulation pouvant atteindre jusqu’à 90km/h.
 
L’offre proposée sur la ligne permettra également d’aller jusqu’à Toulouse où des correspondances seront possibles avec les TGV, les Trains d’Équilibre du Territoire (TET) et les trains de nuits.

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