« Gamine, j’allais toujours fouiller dans les greniers pour trouver des trésors. J’ai été bercée depuis ma plus jeune enfance dans le monde de la décoration et le travail manuel. Mes parents aimaient beaucoup les meubles anciens, participer à des brocantes et aller chez les antiquaires faisait partie du rituel du dimanche. J’ai toujours eu ça en moi », raconte Françoise Vigneau, tapissière d’ameublement depuis 10 ans.
Je suis repartie de zéro… C’est un nouveau départ.
Mais avant de se lancer dans cette activité, la créatrice travaillait dans l’entreprise familiale, dans le secteur du BTP. Attirée par les travaux manuels, elle se forme pendant plus de sept ans auprès d’une tapissière des métiers de l’art, qui dispensait des cours le samedi à Billère.
Lorsque la tapissière arrête ses cours, Françoise Vigneau prend sa suite et décide d’ouvrir son propre atelier de tapisserie d’ameublement. Elle s’installe à son compte pendant trois ans et demi dans la galerie marchande de l’Intermarché de Serres-Castet, avec une partie atelier et un coin brocante. Depuis quelques mois, les Palois peuvent retrouver les étonnantes créations du Grenier d’Eulalie, près du tribunal judiciaire. « Je suis repartie de zéro avec cette nouvelle boutique, c’est un nouveau départ. »
Un remède « contre les intérieurs uniformes »
Dans ce grenier des merveilles, on retrouve des fauteuils, chaises, meubles anciens restaurés, mais aussi des bougies, parfums d’ambiance, tableaux, tentures, bijoux et des coussins et pochettes faits par des artistes designer.
La tapissière d’ameublement s’épanouit pleinement dans son activité. « Je chine, je restaure, je peins, je tapisse fauteuils, chaises... J’aime m’enfermer, créer, inventer, c’est très intuitif. C’est un réel plaisir, un défouloir. Je suis contre les intérieurs trop lisses, trop uniformes, trop copiés-collés ».
Beaucoup de mes créations sont inspirées par Frida Kahlo.
Quant à ses inspirations, elles sont aussi surréalistes que mexicaines pour celle qui adore aussi détourner des objets religieux, à l’instar de la Vierge Marie transformée en porte-sucettes. « C’est ma façon de les voir différemment. Beaucoup de mes créations sont inspirées par Frida Kahlo. C’est un thème qui me touche beaucoup ».
En parallèle, Fabienne Vigneau donne des cours particuliers tapisserie d’ameublement afin de transmettre et partager sa passion. « Les clientes arrivent avec leur meuble et je les accompagne dans la rénovation », sourit-elle, modeste. En voilà une dont on prédit qu’elle ne se prendra pas les pieds dans le tapis… Tant mieux.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire