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COUP DE COEURle FCO fête ses cinquante ans

Ce samedi 2 juillet, Oloron célébrera les 50 ans de son club mythique. Le moment fort de la journée sera un match contre des anciens joueurs du Barça. Christophe Althape a accepté de nous en dire davantage…
Equipe de 1950 du FC Oloron

Quand tu grandis à Oloron, le premier truc qu’on t’apprend, presque au biberon, c’est qu’on ne prononce pas « éfsséo » mais bien « fésséo ». Je revois encore le visage crispé de mon père me l’expliquant, s’énervant un peu quand j’en demandais l’obscure raison. Mais bon, cela fait donc cinquante ans que ça dure, et c’est ça qui compte, cela qu’on va justement célébrer dans la capitale haut-béarnaise ce week-end.

Christophe Althape, co-président des anciens UFCO avec Pierre Loge, malgré un agenda un peu rempli cette semaine, a accepté de nous le raconter, presque en avant-première. Même s’il n’aime pas beaucoup que l’on s’attarde sur sa présentation, il concède néanmoins être « un pur produit du FCO », où il a joué dès son plus jeune âge, et ce jusqu’en équipe première senior. De ces passionnés humbles qui donnent beaucoup de leur vie au club qui les a formés. Tout ce qu’on aime !

Faites chauffer les crampons, il va y avoir du sport !

PresseLib’ : Les 50 ans du FCO, c’est tout un événement ? Tu peux nous en dire davantage ?

Christophe Althape (C.A.) : Deux associations organisent cet événement. Il y a le FCO Foot, avec à sa tête trois co-présidents : Jean-Michel Idoipe, Serge Salinas et Jean-Marie Gruel, et l’amicale des anciens UFCO, dont je suis coprésident avec Pierre Loge. Comme il a été lancé en 1970, on aurait dû fêter son cinquantenaire en 2020, mais la Covid est arrivée, donc cela fait trois ans qu’on le prépare, et avec l’amélioration des conditions sanitaires, on a relancé la machine pour être prêts ce 2 juillet. Le moment fort de la journée, c’est le cinquantenaire du club, pour lequel nous sommes parvenus à faire venir des anciens joueurs du Barça, ce qui constitue la cerise sur le gâteau.

Pourquoi une telle longévité, selon toi ?

C.A. : Il faut savoir que le club compte plus de 400 licenciés, toutes catégories confondues, un chiffre jamais atteint pour le foot à Oloron, que les seniors jouent en première division district (le plus haut niveau), alors que le club a plutôt été habitué à jouer au niveau Ligue d’Aquitaine et a flirté avec la divison d’honneur. Ce qui caractérise le club d’Oloron, c’est qu’il est un club formateur, avec des générations de joueurs ayant évolué en National, et même en pro, comme Gaëtan Belaud qui a joué en première division, tout comme Saracambo. On a tout redémarré il y a quatre ans, grâce à l’apport d’anciens joueurs du club, que je vous ai cités, car on ne pouvait pas laisser la ville d’Oloron sans club. Chacun a fait un énorme boulot, chacun a rétabli un état d’esprit qui avait disparu, a fait revenir des personnes compétentes, remobilisé les énergies, à commencer par celles des bénévoles, aujourd’hui présents auprès des 400 joueurs, ce qui n’est pas un mince exploit. Qu’autant de monde soit revenu, c’est un bon signe et une récompense pour nous. 

50 ans, ce n’est pas rien. Ça oblige à regarder dans le rétroviseur ?

C.A. : Bien sûr, on aura une pensée pour les anciens, en particulier le président fondateur, Jean-Claude Mora, qui avait réussi à rassembler les trois clubs de la ville, Sainte-Marie, Sainte-Croix et Notre-Dame, jusque-là habitués aux derbys entre quartiers, plutôt chauds, avec un entraineur connu à l’époque, Eddy Sacrané, d’Aregui, qui a marqué les anciens. Ou pour Pierre Guiraud, président durant douze ans, notre second père, qui a donné énormément au foot oloronnais, l’a fait passer à un autre niveau et est allé chercher des gens très compétents, comme Jean Gallice et a monté une école de foot, dont je suis issu, avec une génération qui pour certains est montée au niveau national. Vient ensuite Jean-Marie Gruel, durant une dizaine d’années, un sacré personnage. Et bien d’autres. Parmi les entraîneurs, il convient de citer Raoul Montero, Fabien Ondarts, aujourd’hui décédé, François Paillet, Gilles Gruel, tous d’excellents techniciens. Pas évident pour un club comme le FCO. Avec eux, on a gagné la Coupe des Pyrénées, Maintenant, on attend la suite !

Le foot dans une région de rugby, ça se passe bien ?

C.A. : La cohabitation avec le rugby ? Elle est excellente, il faut savoir que nombre de rugbymen sont passés par le FCO ; il est vrai que c’est une bonne école pour le pied !

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Un match de gala mythique contre le Barça

Ne le loupez pas : le match de gala mythique des anciens du FCO contre les anciens du F.C. Barcelone a lieu ce samedi 2 juillet, à 16h30. L’entrée en sera gratuite, et il y aura une bourriche. On pourra même s’offrir ou offrir le maillot Collector du match, à la vente. Le tout se terminera autour d’un bon repas à la salle Scohy (400 places), et des animations sont prévues, dont des chants locaux.

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