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“Marciac la créative” pour séduire durablement les touristes

Le nouveau Schéma régional de développement du tourisme et des loisirs souhaite mettre en valeur la spécificité de chacun des Grands sites d’Occitanie. À Marciac, l’idée est de maintenir le tourisme tout au long de l’année.
Une vue aérienne du village de Marciac prise par droneLaurent Lainé
Muriel Abadie, vice-présidente en charge du tourisme durable, a entamé une tournée des 41 Grands Sites d’Occitanie, pour y présenter le redéploiement de la stratégie du SRDTL 2022-2028. Le mardi 6 juin, elle était présente à Marciac, aux côtés de Jean-Louis Guilhaumon, maire du village et président du festival de Jazz.

Pour redonner de l’élan au tourisme après les dégâts de la pandémie de Covid, quatre défis ont été définis lors des grandes étapes de la concertation menée de février à juillet 2022. Il s’agit d’accompagner la transformation écologique, sociale et numérique des entreprises et territoires touristiques, d’expérimenter de nouvelles dynamiques économiques locales en lien avec les habitants, d’accélérer l’attractivité des territoires, des produits et des destinations, et enfin faire ensemble, tout en intégrant une procédure allégée avec signature d’avenants prenant en compte les dynamiques économiques et les savoir-faire locaux, l’agritourisme…

Muriel Ababie et Jean-Louis Guilhaumon, entourés de l'équipe de l'Office du Tourisme à Marciac
DR

Pour Marciac, qui a intégré le dispositif Grands Sites d’Occitanie en décembre 2017, l’objectif est de conserver son activité touristique tout au long de l’année, et non plus seulement au moment de son festival Jazz in Marciac, dont le rayonnement international rassemble 268 000 visiteurs et des retombées sur le territoire conséquentes.

Et c’est du côté de la salle des fêtes, à travers le projet “Marciac la créative”, que la solution a été trouvée en réponse à l’étude de médiation culturelle réalisée durant la crise sanitaire. Celle-ci va devenir un espace immersif, relatant la création et l’histoire de la bastide, et l’émergence de son festival.

L’ancienne école maternelle de son côté sera transformée en espace de coworking, consacré à l’art contemporain, et accueillera une Micro-folie, un dispositif culturel innovant au service des territoires, qui consiste en un musée numérique modulable pouvant être installé dans un espace déjà existant.

Le budget pour la réalisation de ces projets s’élève à 1,2 million d’euros, avec l'aide de l’État et la Région.

Marielle Fourcade

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