Michel Pélieu souligne que le trafic de Tarbes-Lourdes est plus touristique et se porte mieux que celui de Pau qui était majoritairement porté par les trajets d’affaires, aujourd’hui en crise. Désormais, l’aéroport béarnais est distancé par le site bigourdan qui va enregistrer cette année 600.000 passagers quand Pau passera péniblement la barre des 400.000.
« Depuis l’arrivée de la compagnie Volotea, en complément de celles de Ryanair et plus récemment encore d’easyJet, nous enregistrons une croissance d’activité sans précédent, une croissance qui récompense nos efforts pour relancer la destination Lourdes et plus largement accompagner l’attractivité touristique de nos Pyrénées. (…) Notre participation financière au maintien de la ligne vers Orly n’est donc pas le nœud du problème ».
« Personne n’a questionné le fait que le Département des Hautes-Pyrénées soit appelé au financement public d’une Ligne à Grande Vitesse entre Bordeaux et Dax dont il ne bénéficiera pas. Pas plus le fait que l’ensemble des touristes des Hautes-Pyrénées doivent dès aujourd’hui s’acquitter, pour ce même ouvrage, d’une taxe de séjour additionnelle de 34%. Vous comprendrez, au regard de ces quelques points, que je ne peux accepter en silence cette petite musique qui, depuis quelques mois, veut remettre en cause la pertinence et l’efficacité démontrée de nos efforts pour désenclaver les Hautes-Pyrénées ».
Le président du Conseil départemental des Hautes-Pyrénées en profite pour tacler l’élu qui préside le syndicat mixte propriétaire de Pau, Nicolas Patriarche, considéré comme arrogant.
Bref, la guerre continue au lieu de trouver un accord intelligent entre Béarnais et Bigourdans.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire