Destiné à examiner le col de l’utérus avec un optique grossissant pour rechercher d’éventuelles lésions précancéreuses chez les patientes porteuses du papillomavirus, dont le frottis a révélé la présence de cellules inhabituelles, cet appareil permettra d’une part de les prendre en charge plus rapidement, mais aussi de former de nouveaux professionnels de santé à son utilisation.
Plus élaboré que le colposcope déjà en place à l’hôpital d’Auch, les patientes qui le souhaitent pourront voir « comme pour les échographies, les images de l'examen qui sont commentées par le médecin, ce qui peut permettre de réduire ainsi leur anxiété » souligne le Docteur Lejeune, cheffe du pôle mère-enfants au sein du Centre Hospitalier.
« L'appareil coûte environ 6 000 €, et nous avons contribué à hauteur de 3 000 €, en complément du financement de l'hôpital pour la partie informatique de l'appareil » explique de son côté Nadia Benoît, présidente de la Ligue gersoise, qui, face à la pénurie de gynécologues, a développé un partenariat avec les sages-femmes locales pour intensifier les dépistages, notamment auprès des populations les plus vulnérables.
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