Et qu’on ne s’attende pas à se voir raconter la façon de faire un kouglof, une paella ou un tagine. Ici, ce sont les produits du pays, du terroir qui sont en majesté, et réinterprétés, « revisités » comme on dit pour parler à la mode, par quelques-uns des meilleurs chefs de la Bigorre. Envie d’apprendre ? De questionner ? D’être surpris ? De goûter ? En un mot, de gourmandise ? Dans ce cas, dégustez !
Une démonstration et une incitation à la transgression, oui, c’est ça. Car les membres du Lys ont à cœur de transmettre leur savoir, qui est immense. Rien que la liste de ses membres en est la preuve : des boulangers-pâtissiers comme Denis Fourcade, d’Aureilhan ; boulanger comme André Rival, de Laslade ; pâtissier comme Sabine Fontan, d’Artagnan, Alain Dubernard, de Guchen ou Robert Casenove, de Tarbes.
Et une ribambelle de chefs : Jean-Louis Bat, d’Argelès-Gazost ; Guy Peysere, d’Aste ; Guy Abbadie, Pierre Lauginie, Robert Laborde, Yves Pinard, Frédéric Plaza, tous de Tarbes ; Georges Deschamps, de Juncalas ; Laurent Carrère-Laas, de Nouilhan ; Philippe Duffourc, de Pouzac ; Laurent Garlin, d’Azereix ; Jean-François Rabot et Jean-André Laïle, de Lourdes ; David Ertorteguy, de Cauterets ; et le régional de l’étape, Frédéric Chartier, de Séméac.
On imagine le repas somptueux si toutes ces signatures s’unissaient pour concocter un repas unique, évidemment magnifique. Eh bien, toutes proportions gardées, c’est un peu ce qui va se produire samedi à Séméac, puisque nombre d’entre eux vont réaliser devant vos yeux ébahis le dîner de fête qu’ils ont imaginé pour finir l’année et que vous avez toute latitude de copier, pour le plus grand bonheur de vos proches. Rien ne vous échappera, puisque les recettes seront projetées sur grand écran.
Sont déjà annoncés une terrine de jarret de porc noir de Bigorre (Nicolas Aubiban, de La Grange, à Saint-Lary), un tataki de truites de Lau-Balagnas (Luc Bankuti, de l’Etal 36), une ballotine de pintade en croûte d’olives et son risotto chocolaté (Ludovic Fontan, du Monocle) et pour le dessert une dacquoise framboise, due au talent de Pascal Fourcade, de la pâtisserie Kalou, à Arcizac-Adour. Et bien d’autres surprises. Gourmandes, comme on dit dans Top Chef.
Est-il vraiment utile de vous souhaiter un bon appétit ?
PS : Sinon, dans un autre ordre d’idée, on connaît désormais la date du 29ème concours culinaire des Tables : le 20 mai prochain, à Tarbes, à l’Ecole des Métiers, zone Bastillac. Comme d’habitude, il sera ouvert aux jeunes professionnels de cuisine et de pâtisserie en fin de formation, et aux autodidactes présentant un minimum de cinq années d’expérience professionnelle ; âge limite : 25 ans.
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