Ces spécialistes venant du CNRS et de Météo France s’appuient sur des méthodes d’analyse pointues pour déterminer l’importance des changements au niveau du climat à l’échelle d’un pays.
Les résultats qu’ils ont dévoilé font craindre une accélération du réchauffement, plus importante qu’annoncée jusqu’ici : une hausse de +3,8 °C en moyenne en 2100, par rapport à la période 1900-1930, avec le niveau actuel des émissions de gaz à effet de serre, que ce soit le dioxyde de carbone (CO2) ou le méthane (CH4).
Si des mesures drastiques sont prises, l’augmentation pourrait être limitée à +2,3 °C ; en cas d’utilisation sans limite des énergies fossiles, on pourrait atteindre +6,7 °C.
La hausse moyenne de 3,8°C devrait se traduire par une augmentation de température moins forte en hiver (+3,2°C) qu’en été (+5,1%). De quoi, amplifier les périodes de canicule et de sécheresse, et provoquer des catastrophes (inondations, violentes tempêtes…).
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