On vit une époque formidable. Enfin, ça dépend pour quoi. Tenez, par exemple, la mode de la « dashcam » vient de débarquer en France.
Kézako ? Une nouvelle marque de lessive ? Allez, faites un effort, ça vient, poussez ! Bravo, il s’agit de ces mini caméras embarqués sur les tableaux de bord des voitures, ou fixées sur les casques des motards.
Intérêt : servir de preuve en cas d’accident. Sinon, euh…
Ce qu’il faut savoir…
Le phénomène nous vient bien sûr des States, qui ont équipé toutes leurs voitures de police de ces caméras espionnes, ce qui nous vaut sur certaines chaînes de télé le passage en boucle de poursuites façon rodéos, sans compter les multiples scènes de courses insensées sur Facebook ou ailleurs sur la toile.
Toujours à l’avant-garde du gadget à la noix et des joujoux inutiles, nous n’avons pas hésité à en installer une sur notre Mercedes de compétition, histoire de comprendre.
Première étape, l’achat : entre 130 et 280 euros quand même, ça commence mal. L’installation en revanche n’est pas trop compliquée, l’objet se branche sur la prise de l’allume cigare, ce qui ne nous arrange pas, car celui-ci est alimenté moteur éteint, donc la caméra filme en permanence…
Là où ça se complique, c’est quand on essaye de lire la notice, traduite du chinois de Taiwan à l’anglais puis au français via la traduction automatique de Google, ce qui donne des résultats croquignolets. Exemple : "Light" a été traduit par « lumière » alors que dans le texte, il signifie « léger »…
Mais oublions ces petits tracas, et traçons la route. Ou l’autoroute plutôt, entre Bidart et Pau. 1h15 de trajet, pas d’accident. RAS.
Le soir, devant la cheminée, Moumoune et moi nous repassons sur l’ordinateur les images de cette fantastique chevauchée. Intérêt ? Aucun, d’autant que nous n’avons pas eu d’accident.
Mais que ne ferait-on pas pour être à la mode !
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