La question se posait : fallait-il faire des Récollets, aujourd’hui bien abîmés, un musée ou un lieu vivant ? D’autant qu’ils étaient inscrits depuis peu à l’inventaire des Monuments historiques.
Difficulté supplémentaire, le couvent englobe des entités différentes : la chapelle (propriété de la mairie de Ciboure), la Maison des évêques (au syndicat de la baie), le cloître (Ciboure), l’aile est (Conseil général) et ouest (Ciboure).
Désormais, on y voit plus clair : le site va être modernisé et accueillera des espaces culturels et professionnels.
Ce qu’il faut savoir…
Les décideurs ont choisi : ce sera le cabinet d’architecture bordelais Arc & Site qui sera chargé de transformer ces vieux bâtiments, situés à l’entrée du port. Il en coûtera 4,2 millions d’euros (au lieu des 3,5 initialement prévus) et les travaux qui commenceront l’année prochaine s’étaleront sur deux ans.
Trois points du projet retenu méritent d’être exposés. Le premier concerne l’extension, volontairement moderne, sur la façade côté Ciboure, qui constituera l’entrée au site. Elle sera transparente et conçue pour résoudre l’accès aux personnes à mobilité réduite et permettra d’accéder aux expositions, aux salles d’ateliers et de conférences de ce qui constituera l’espace culturel.
Le second a trait à la chapelle, qui deviendra une salle polyvalente espace modulable accueillant 2 à 300 personnes pour des spectacles, des séminaires et des expositions.
Quant à la Maison des évêques, qui constitue le troisième point, elle sera vouée essentiellement aux pêcheurs, avec la mise à disposition de bureaux destinés à accueillir les organisations professionnelles du milieu marin, ou de l’Ifremer. Si tout fonctionne comme prévu, l’ensemble devrait être inauguré fin 2016.
On a déjà hâte.
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