Un vrai plaisir pour nous de parler de Daher, puisque, chaque fois que nous le faisons, ce n’est que pour annoncer de bonnes nouvelles. D’abord, nous avions salué la construction de cet immense hangar de 4.000 m2 du côté de Louey, ensuite celle d’une nouvelle ligne de fabrication de trappes d’atterrissage.
Enfin aujourd’hui, adressons un coup de béret aux commerciaux, qui ont fait de l’an passé la seconde meilleure année de l’existence de la firme.
Ce qu’il faut savoir…
Revenons rapidement sur les épisodes précédents, pour le cas où vous n’ayez pas tout appris par cœur. Le hangar a pour vocation d’accueillir une ligne de fabrication des trappes d’atterrissage pour l'A350. Et il y a du pain sur la planche (ou du train sur l'atterrissage) puisqu'à horizon 2017, la production doit tripler avec un modèle de trappe plus grand pour l'A350-1000.
Du coup, voilà deux trains à mener de front... Si à ce jour, ce sont entre 6 à 8 trappes qui sortent chaque mois (pour équiper 3 à 4 avions), il faut se retrousser les manches, car pour 2017, il conviendra d’en sortir une vingtaine (pour équiper une dizaine d'avions). Inauguration pour la fin de cette année.
Ensuite, retenons que le centième TBM900 a été livré, avec 55 exemplaires l’an dernier, ce qui doit flatter tout habitant de la région, puisque TBM signifie TB de Tarbes et M de Mooney Aircraft, l'ancien partenaire. Un « pur sang » selon la presse spécialisée, qui atteint la vitesse de 610 km/heure en croisière à une hauteur de 8.500 mètres.
Et le TBM900 a nécessité 160.000 heures de travaux de recherche et de développement et plus de 200 heures d'essais en vol. Si vous avez gagné au loto, vous remarquerez à peine qu’il ne coûte que 3,7 millions de dollars.
Tout cela fait que les résultats sont au rendez-vous. Daher a réalisé sa deuxième meilleure année commerciale (la meilleure étant 2008), avec la livraison de 55 TBM900, représentant une hausse de 8% par rapport à l’antérieur. Sans étonnement, les clients proviennent des États-Unis (44 exemplaires), suivis de l’Amérique centrale et latine (et seulement 1 en France).
Ce qui a permis à l’avionneur tarbais de dépasser symboliquement le seuil du milliard d’euros de chiffre d’affaires, soit une croissance de 5,6%. Une belle année, vraiment !
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