C’était il y a quatre ans. Souvenez-vous. Sur les hauteurs de Bérenx se dressait fièrement une imposante bâtisse du XVIIIe siècle, le château de Saubade. Mais une nuit de septembre 2010, un incendie ravage totalement la maison de maître : toit, façade, planchers s’effondrent. Du château il ne reste rien. Pas même son propriétaire, Philippe Lopez, qui se faisait appeler Philippe Auberger, et qui faute d’avoir su transformer le lieu en maison d’hôtes, en avait fait un lieu de rencontres échangistes. Ce qui n’avait pas mieux amélioré ses finances.
Car de Lopez, on ne sait rien. Certes, sur place, on retrouva un débris de fémur humain, mais était-ce le sien ? L’ADN ne fournit pas de réponse, tant le fragment était dégradé. La gendarmerie estime toutefois que Lopez a sans doute péri dans l’incendie qu’il avait lui-même provoqué, en allumant deux feux et en choisissant de se laisser périr. L’épilogue de cette lamentable histoire va être joué le 21 mars prochain, au Palais de Justice de Pau, où sera procédé dès 9h30 à la vente aux enchères du terrain en état de prairies, d’une superficie de 3,5 hectares, et des ruines (une façade et deux parties de pans de murs) du château de Saubade. La mise à prix sera de 25.000 euros, avec possibilité de baisse…
L’annonce légale stipule que « le bien est libre de toute occupation. » On s’en doute !
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