Et des houppiers, il s’en trouve en pagaille dans nos régions, parmi les mieux fournies en France en arbres de toutes sortes, pins maritimes (couvrant une surface de 950.000 hectares dans les Landes), chênes (tauzin, pédonculé ou liège) etc.
Certes, il ne s’agit pas d’un produit noble, qui ne sera jamais transformé en bibliothèque ou en buffet, ou en papier prestigieux destiné à la collection de la Pléiade, mais bien d’un matériau de complément, destiné à alimenter ce que l’on dénomme la « chimie verte », davantage respectueuse de l’environnement.
Une solution qui a déjà séduit des institutionnels, tels les collèges gérés par le Conseil général des Landes ou Bordeaux Métropole.
En fait, l’initiative a été prise il y a trois ans par (excusez du peu) la Caisse des dépôts, EDF, le CRPF, l’Ademe, la Région et tant qu’à faire, l’Etat. Et les sylviculteurs aussi, bien sûr.
Baptisé Mavapro, le projet resté jusqu’à présent assez confidentiel, a pour but de valoriser ce bois d’appoint. Sachant que d’ici cinq ans, les besoins en énergie bois devraient être de l’ordre de 3 millions de tonnes supplémentaires, on voit tout l’intérêt de la formule.
D’ailleurs Ségolène Royal, actuelle ministre de l’Ecologie et son homologue à l’Agriculture, Stéphane Le Foll, ont lancé conjointement un « appel à manifestations d’intérêt » afin de trouver les 30 millions d’euros nécessaires pour mener à bien ce qui peut être une nouvelle solution propre.
Quoi de neuf ? Le bois, comme d’habitude !
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