Tiens, la tête de ce type me dit quelque chose, ont dû penser ces jours-ci quelques Tarbais. Il est vrai que le « type » en question ne passe pas inaperçu, avec sa veste à carreaux. Mais bon sang, mais c’est bien sûr, comme le disait feu le commissaire Bourrel, je le reconnais, c’est Jean-Luc Petitrenaud, le chroniqueur gastronomique ! Mais que vient-il faire ici ?
Suivons ses pas…
Suivons ses pas, sans qu’il s’en rende compte, il ne s’agit pas de gêner. Le voici qui se dirige vers la rue Gaston Manent, du côté du cours Reffye, et pénètre, ni vu ni connu, à L’Empreinte, le restaurant du jeune chef Manuel Godet. Pour déjeuner ? Eh non, bêtas que nous sommes, mais bien pour lui consacrer une émission !
Il est temps de faire la connaissance de ce natif de Lannemezan. En 2001, à sa sortie du Lycée Lautréamont, où contrairement à ailleurs on étudie la pâtisserie et la cuisine, il intègre Le Viscos, à Saint-Savin, comme chef de partie, avant de gagner les beaux quartiers parisiens, au Carré des Feuillants, puis de descendre à Lourdes, à l’Alexandra en tant que chef de cuisine.
Et depuis quelques mois, c’est l’Empreinte, avec déjà une toque au Gault & Millau et un titre de « Jeune talent 2016 ». Un joli parcours gourmand, ponctué de deux belles rencontres : Jean-Pierre Saint-Martin tout d’abord, Alain Dutournier ensuite.
Ca tombe bien, ses deux mentors ont rejoint l’homme à la veste bizarre, histoire d’adouber le jeune chef. Les voici qui passent un tablier blanc, et s’installent aux fourneaux. Histoire de ne pas gâcher votre plaisir, on ne vous dévoilera pas les plats que les chefs concoctent pour l’occasion.
On évoquera juste les gorges de merlu panées à l’œuf, la tourte au boudin et aux pommes caramélisées ou le carré de veau fermier, qu’accompagnent des copeaux de Noir de Bigorre et un petit jus de veau aux morilles. Et histoire de ne pas partir sur une jambe, un Russe, pour finir, mais à l’orange, au safran et à la framboise, bien éloigné de celui d’Artigarrède.
On a hâte de vous faire connaître le résultat, à défaut de humer les plats et mieux encore, de les déguster. Ce sera sur France 5, comme d’hab, le dimanche à midi, précisément le 12 juin.
On sera devant notre télé, avant de passer à table. Pas sûr que chez nous, on mange aussi bien ! Ah, il a bien de la chance, Petitrenaud !
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