C’est au printemps dernier qu’a eu lieu l’événement, avec à l’initiative de la Fédération départementale des Landes de pêche, l’Association halieutique des Grands Lacs, Durand Béton et Vermilion, la dépose de quatre arbres à béton, enfouis au fond du lac.
Pour faire joli ? Pas vraiment, mais bien pour créer des zones d’habitats susceptibles d’accueillir de nombreuses espèces piscicoles. Une nouvelle méthode qui nous vient de l’autre côté de l’Atlantique, permettant de recréer artificiellement les conditions de vie de nos amis poissons quand un arbre vient à tomber à l’eau.
Tout le cheptel piscicole, en particulier les carnassiers, perches, sandres, brochets, semble ravi, du moins c’est ce qu’il nous a raconté, trouvant dans ces « Renards d’eau » (du nom de Vincent Renard, grand pêcheur local et chargé d’études de la Fédération départementale de pêche), des refuges tellement faux qu’on les dirait naturels.
Des récifs artificiels de deux tonnes et de deux mètres de haut, composés de béton microporé, afin que les algues s’y accrochent. Naturellement, ces nouveaux spots pourraient demain devenir les lieux de pêche favoris de nos pratiquants du moulinet, mais malheureusement pour eux, aucune bouée n’indiquera leur emplacement, car les Canadair ont l’habitude de venir remplir leurs citernes sur le lac.
Coût de chaque arbre « planté » : 3.200 euros. Ce qui n’est rien, car c’est le bonheur de nos amis les poissons qui est en jeu. Que ne ferait-on pas pour qu’une perche retrouve le sourire ? Et puisque l’on parle de sourire, souvenons-nous de Francis Blanche, qui affirmait que « la quenelle est le poisson le plus mal connu de la faune marine »… Qu’ajouter ?
https://youtu.be/1erdDrWYhuU
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