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Sport auto pour d’Artagnan à Nogaro

L’école de formation des futurs mécaniciens de course automobile alterne enseignement théorique et pratique, entre lycée et circuit Paul Armagnac, en visant l’excellence
LYCEE NOGARO 3
C’est une évidence, depuis 1960, à Nogaro on respire course et circuit. Et même les plus jeunes sont concernés, puisque son lycée d’Artagnan propose une section d’enseignement professionnel, avec, oh surprise, une formation course, en partenariat avec le circuit Paul Armagnac.

C’est une évidence, depuis 1960, à Nogaro on respire course et circuit. Et même les plus jeunes sont concernés, puisque son lycée d’Artagnan propose une section d’enseignement professionnel, avec, oh surprise, une formation course, en partenariat avec le circuit Paul Armagnac.

La sanction ? Une certification professionnelle de mécanicien sur véhicules de compétition. De quoi se moucher du col, non ?

Mais, tonton Presse Lib’, en quoi cela consiste-t-il ? Ah, faut vraiment tout t’expliquer, toi, comme si ce n’était pas assez explicite ! C’est pourtant simple : le jour venu, il sera chargé d’assurer l’entretien, la réparation et les réglages des voitures (de course, of course !) afin de les doter du maximum de performances. Il sera donc davantage un technicien de maintenance, de très haut niveau, qu’un réparateur intervenant en cas de bobo moteur.

Et sur ce plan, Nogaro a quelques lettres de noblesse à présenter. Car depuis une trentaine d’années, d’Artagnan accueille les futurs as du tournevis et du réglage à l’oreille, nantis d’un BTS ou d’un bac pro. La formation dure un an et permet d’obtenir un CFP (Certificat de Formation Professionnelle), diplôme de niveau III.

La promo 2017 a reçu 14 élèves, placés sous la houlette de Daniel Harout, le professeur principal, qui ne dédaigne pas se mettre au volant d’une monoplace, et Jean-Yves Blain, professeur atelier-techno, responsable de la fabrication, de l’acquisition des données et de la motorisation.

Et comme on se trouve à Nogaro, au plus près du circuit Paul Armagnac, autant en profiter ; ainsi, pas plus tard que la semaine dernière, et comme souvent, a-t-on pu repérer les élèves en situation de course, relevant les paramètres, luttant contre le chrono, en quête du geste juste et de la solution appropriée. Un complément à leur formation théorique qui devrait leur permettre, demain, de devenir les as des paddocks. Voilà un vrai vœu de Nouvel an !

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