La « Grande Famille du Rugby » voilà une notion qui peut paraître à certains abstraite ou à d’autres fausse, romantique, archaïque, ou même galvaudée. Mais si comme dans toute famille, elle n’est pas toujours irréprochable, il y a des moments de gravité ou elle sait se retrouver pour soutenir celui qui a un genou à terre.
Ce qu’il faut savoir…
Ex talonneur, mais aussi polytechnicien et diplômé d’un MBA de l’Insead, Serge Delwasse, le nouveau président de la Miroiterie, a fait appel à cette famille du rugby landais et a su trouver les arguments pour réunir un solide pack d’investisseurs et de chefs d’entreprise pour soutenir son plan de continuation et sauver les 115 emplois de l’entreprise montoise.
La Miroiterie Landaise, était depuis le 11 juin 2015 en redressement judiciaire, après plusieurs années de difficultés. Président depuis l’été dernier et après en avoir changé le nom par La Miroiterie, Serge Delwasse a bataillé dur ces dernières semaines pour trouver 400 000€ et enfin entendre le 25 mars le président du tribunal de commerce de Mont de Marsan donner son accord pour la continuation de l’activité.
Autour de Serge Delwasse ce pack qui pèse 400.000 € est constitué de douze investisseurs qui apporteront chacun entre 10.000 € et 50.000 €, on y trouve des hommes comme le grand numéro 8 dacquois Jean-Pierre Bastiat ou Bernard Sabatier, ancien patron de la Miroiterie Landaise et ancien président du Stade Montois mais aussi Didier Brunelin de la Société des Transports de Chalosse ainsi que plusieurs acteurs du monde du BTP et de l’automobile des Landes.
La Miroiterie qui fait 15 millions de CA est experte en réalisation de fournitures du second œuvre du bâtiment (miroiterie, serrurerie et menuiserie), négoce de fermetures (portail, véranda, fenêtre PVC, porte automatique) ou de protection solaire (stores, pergola) et leur pose. Sept agences à Mont-de-Marsan, Pau, Bayonne, Dax, Soustons, Langon et Biscarrosse, tissent un réseau solide dans toute l’Aquitaine.
Si La Miroiterie a remporté la première mi-temps le match n’est pas terminé pour autant, car avec plusieurs millions de créances à rembourser et une confiance à restaurer auprès de ses partenaires et clients les prochains mois seront délicats à négocier. Mais vue la joie et la motivation des salariés à l’annonce de l’heureuse nouvelle par le président du tribunal de commerce et soutenu par un tel pack d’investisseurs, Serge Delwasse a une belle équipe pour gagner la partie.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire