On veut bien comprendre que la situation soit compliquée ! Imaginez plutôt : vous avez moins de personnel, et autant si ce ne sont davantage de cas à traiter. Pas évident, n'est-ce pas ?
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Eh bien, c'est la situation dans laquelle se trouve le Tribunal de Pau, en sous-effectif de 33% par rapport aux chiffres prévus par la chancellerie, selon le procureur, Jean-Christophe Muller. Difficile d'envisager que cela soit sans conséquence sur le traitement des affaires.
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Ce qu’il faut savoir…
Du coup, priorité est donnée à l'urgence. Les affaires pénales surtout. Tandis que les dossiers moindres sont renvoyés (aux calendes grecques ?).
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Au tribunal voisin de la rue Duplaà, à savoir le tribunal de commerce, le parquet est obligé de limiter sa présence depuis la rentrée. Du côté du président, Jean Louis Nicolas, on opte pour la philosophie et la patience, avec la conscience que tout cela ne sera que temporaire, et devrait se solutionner en 2015.
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Dans les affaires de redressements judiciaires ou de liquidations, l'intelligence sera de mise, et tout le monde y mettra du sien, pour siéger malgré tout, et que l'emploi ne soit pas mis en péril, ni les reprises économiques.
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Tout sera concentré en début de séance, de façon à ce que le procureur siège et puisse être libéré ensuite.
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Pas une mince affaire, quand on apprend qu'en 2014, les redressements judiciaires ont augmenté de 16% par rapport à 2013, et ce pour le seul premier semestre de l'année, soit 49 redressements. Quant aux liquidations judiciaires, elles sont 53 depuis le début de l'année, soit une baisse de 22%. Dix plans de continuation ont d'ores et déjà été validés.
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Ce qui tend à faire comprendre que les tribunaux sont des administrations qui fonctionnent comme toutes les entreprises privées du monde : avec plus de travail et moins d'effectif, elles ont du mal à faire le job !
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