C’est parti pour une nouvelle saison à Espaces Pluriels, qui du 14 octobre au 27 mai 2016, nous propose 22 créations chorégraphiques, théâtrales et de cirque, portées par des artistes de renom ou à découvrir, de toutes générations.
Avec en ouverture aujourd’hui « Suspension », un spectacle à couper le souffle où trois artistes circassiens oscillent entre équilibre et vertige. Et ce n’est qu’un début !
Ce qu’il faut savoir…
Jeudi 5 novembre, à Saragosse, voici Cécilia Bengolea et François Chaignaud, dansant sur Dub Love, explorant toutes les possibilités du mouvement.
Le jeudi 19, au Zénith, c’est le tour de Saburo Teshigawara, accompagné de la danseuse Rihoko Sato, dans Eclipse, un exercice où les corps se suspendent, créant l’impression paradoxale d’une immobilité en vibration.
Retour à Saragosse le mardi 24 novembre, pour applaudir Michel Schweizer, dans Primitifs, mettant en scène une communauté reposant sur la confrontation de cinq danseurs, âgés de vingt à soixante ans. Sur la même estrade se produira, les mercredi 9 et jeudi 10 décembre, Jonathan Châtel sur une œuvre de théâtre, Andreas, porté par le comédien Thierry Raynaud, et centrée sur le refus et le combat qui nous presse de nous réinventer. Le jeudi 17, voici Chto, interdit aux moins de quinze ans (c’est le titre, pas un ordre), où Fanny Avram et le chorégraphe Thierry Escarmant évoquent le déracinement, avec la fuite d’une jeune Tchétchène.
Nous voici déjà l’an prochain. L’année démarre fort avec au Palais Beaumont Mission, mis en scène par Raven Ruëll, du théâtre présentant un homme seul, un missionnaire au Congo depuis cinquante ans, qui raconte les guerres, l’injustice et sa façon d’appréhender le monde.
Il sera suivi au Zénith d’un spectacle de danse, Three, mené par Ohad Naharin Batsheva Dance Company, puis à Saragosse les 19 et 20 janvier d’une autre pièce de théâtre, Princesse Vieille Reine, une collaboration de Pascal Quignard et de la comédienne Marie Vialle, qui l’interprètera.
Place au cirque ensuite, les 30 et 31 janvier et 2 et 3 février, sous le chapiteau de la place Verdun, avec Matamore, un spectacle du Cirque Trottola et du Petit Théâtre Baraque, avec des clowns teigneux et emplâtrés comme Fellini les aimait. À Saragosse, le 11 février, on applaudira une nouvelle version de Gargantua, due à Julien Mellano incarnant Alcofribas Nasier (reconstituez le nom, c’est élémentaire).
Sur la même scène le 3 mars, voici de la danse, avec Gaëlle Bourges, sur À mon seul désir. Et si vous voulez monter sur scène, c’est le moment : elle recherche 34 volontaires pour participer à la représentation.
Nous nous arrêterons là dans la présentation des prochains spectacles, encore que nous pouvons dévoiler que seront présents par la suite le Petit Chaperon rouge, de la danse avec l’Akram Khan Company et même une lecture faite par Pascal Rambert.
La saison qui commence aujourd’hui à Pau mérite bien son nom : Espaces pluriels. Ajoutons aussi éclosion de talents !
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