C'est au mois d'avril 2021 que l'association des Violettes de l'Université de Pau et des Pays de l’Adour a vu le jour, sous l'impulsion de quatre étudiantes : Emma, Jennifer, Elisa et Alaia. « Nous avons remarqué qu'il était difficile de trouver du soutien en cas de violence ou de harcèlement. Il y avait un besoin, donc créer cette association nous paraissait évident », commence Alaia, trésorière.
Ainsi, depuis le mois d'octobre des groupes de discussions sont organisés tous les deux jeudis dans une salle de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour. « C'est anonyme. Nous parlons de tout et de rien, en fonction de ce que les personnes présentes décident. Si elles souhaitent parler de leurs soucis, elles peuvent, mais ce n'est pas une obligation ».
Chaque groupe rassemble en moyenne entre 5 et 6 personnes, en plus des bénévoles de l'association. « Lors des deux derniers rassemblements, nous avons fait intervenir des professionnels, dont deux policières. Nous ne sommes pas des professionnelles, donc nous essayons juste de faire le lien entre les personnes qualifiées et ceux qui ont besoin de ces services ».
Une passerelle. C'est le rôle que souhaitent exercer les étudiantes, qui sont en lien avec une quinzaine de professionnels, allant de médecins à des psychologues, en passant par des sexologues, des membres du planning familial, etc. « On essaye d'être en contact avec de nombreux secteurs pour pouvoir aider au mieux les étudiants ».
Emma, Jennifer, Elisa et Alaia mettent ainsi à disposition des bénéficiaires de l'association, la liste de leurs partenaires, avec les informations nécessaires pour rentrer en contact avec. « On sensibilise également lorsque l'on discute avec les gens, ou lorsque l'on participe à des événements », continue Alaia.
Ainsi, tout récemment, c'était dans le cadre de Mars Attaque que les Violettes de l'UPPA étaient mobilisées. « Nous avons ouvert une boîte virtuelle pour que les gens puissent nous laisser des témoignages anonymes. Nous les avons exposés à la vue de tous, pour sensibiliser ». Des témoignages qui concernaient des violences sexuelles, de la dépression, des violences morales, familiales, etc. « Malheureusement, c'est très vaste... », déplorent les Violettes.
« Nous aimerions pouvoir toucher plus de monde, pour sensibiliser au maximum et continuer d'aider. On pense par exemple à intervenir directement à la FAC, mais c'est plus compliqué, et cela prendra un peu de temps ». En attendant, vous pouvez suivre l'actualité des Violettes de l'UPPA sur ses réseaux sociaux (Facebook et Instagram), ou prendre contact avec les jeunes filles à l'adresse violettesuppa@gmail.com.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire