On avait cru l’Eurocité en obsolescence. Il n’en est rien, même si ces dernières années, son manque de dynamisme avait été souvent dénoncé.
Fondée en 1993, elle avait pour ambition de faire émerger un espace urbain traversant les frontières, afin de créer une entité urbaine prétendant au rang européen. Une sorte de « métropole du Grand Sud-Ouest, allant de Bayonne à Saint-Sébastien, comprenant 632 000 habitants (dont 430 000 en Espagne) et 42 collectivités, qui entend se forger une identité propre.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
À son crédit la mise en place d’un Système d’information géographique (SIG) commun, le lancement d’un site Internet, la promotion de la destination « Côte basque – Euskal Itsaertzea – Costa vasca dans les Salons de tourisme, l’action concertée des Chambres de commerce ou l’organisation de congrès transfrontaliers des jeunes sur l’environnement.
Une nouvelle avancée a eu lieu la semaine dernière lors de son assemblée générale extraordinaire, tenue au fort Saint-Marc à Rentería, au Guipúzcoa, puisque a été approuvée l’intégration de l’Agence de développement Oarsoaldea (comprenant Pasajes, Rentería, Lezo et Oiartzun, soit 71 000 habitants), seul district à ne pas en faire partie jusque-là, ainsi que la modification des statuts du Groupement européen d’intérêt économique (GEIE).
Le tout sous les applaudissements du député général vice-président de l’Eurocité Martin Garitano, Jean Grenet, Jon Peli Uriguen, le maire d’Hendaye Jean-Baptiste Salaberry et celui de Biriatou Michel Hiriart, ainsi que ceux de Saint-Sébastien Juan Karlos Izagirre, celui d’Irún José Antonio Santano, de Rentería Julen Mendoza et de Lezo, Ainhoa Zabalo.
Désormais, l’Eurocité au complet est en ordre de marche.
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