Outre les projections réservées aux exploitants, l’agenda du festival comprend 8 séances ouvertes au public, 9 programmes de courts-métrages dont 6 en compétition, un grand concours de « nanométrages », une opération « Talents en court », un « défi VR » spécial réalité virtuelle, des tables rondes, un débat politique et bien d’autres surprises.
Cela va bientôt faire un quart de siècle que le festival international porté par le cinéma d’art et d’essai de Contis-Plage met « à l’honneur des films européens, africains et brésiliens, des avant-premières nationales, une compétition européenne de courts-métrages, mais aussi de l’art visuel, des spectacles, des performances et des débats ». Parrainé par la commission nationale française de l’Unesco, il s’ouvrira ce jeudi avec une projection en avant-première d’« Alice et le maire », un film de Nicolas Pariser avec Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier qui sortira en octobre prochain.
Ce vendredi, on entrera ensuite dans le vif du sujet avec les « Conséquences » du slovène Darko Stante (9h15), « Viendra le feu » d’Olivier Laxe, dernièrement primé à Cannes (Un certain regard, projection à 14h15), et le « Yuli » de l’espagnole Icíar Bollaín, qui narre les destinées du danseur de ballet cubain Carlos Acosta (15h55). À partir de 18h15, ces projections seront suivies des deux premiers programmes de courts-métrages du festival.
Réalité virtuelle en vedette, Vincent Ravalec en invité de marque…
On enchaînera samedi avec la pépite « Jusqu’à la fin des temps », de Yasmine Chouikh (13h), histoire originale d’un gardien de cimetière en Algérie. Mais la journée sera par ailleurs bien remplie, avec les « nanométrages » (13 projets sélectionnés, de 45 secondes maximum, ainsi qu’un partenariat avec un incubateur d’artistes brésilien) ou encore la séance de « pitchs » de l’opération Talents en court : « 6 jeunes cinéastes de la région Nouvelle-Aquitaine présenteront leur projet de court-métrage devant des professionnels du cinéma invités à venir les écouter et leur apporter expertise et conseil », explique l’organisation du festival.
Dans la même journée, seront également organisés des visionnages en réalité virtuelle (à la Chapelle, ou seront par ailleurs exposées des œuvres d’art pour l’occasion), un débat politique sur l’Europe, une « carte blanche Cinékour » dédiée à l’Île de La Réunion, et bien sûr les programmes 3 et 4 de la compétition des courts métrages.
La journée de dimanche sera encore largement consacrée à ce thème de la réalité virtuelle, mis en avant depuis deux ans lors de ce festival, avec un « défi VR » qui mettra aux prises 3 projets, et puis d’autres séances spéciales, dont celle de « Fan Club », le long métrage immersif de Vincent Ravalec, qui sera lui-même présent et animera une table ronde dès 13h30. Après les programmes 5 et 6 des courts, la cérémonie de clôture aura lieu à 21h, incluant remise des prix et projection en avant-première des deux premiers épisodes la série « La Dernière Vague », dont l’action se déroule dans une « paisible station balnéaire des Landes » et nous promet le grand frisson.
D’autres projections « bonus » prévues lundi…
Lors de ce festival de Contis, ajoutons que les soirées se poursuivront tard dans la nuit, avec des animations musicales au bar du cinéma. Et le festival se poursuivra lui-même lundi, journée lors de laquelle on attend des projections scolaires de courts métrages en matinée, et trois formats longs l’après-midi : le « Lillian » de l’autrichien Andreas Horvath (16h30), le « Vita & Virginia » de la britannique Chanya Button (19h) et enfin le « Traître » de Marco Bellochio (21h), en compétition lors du dernier festival de Cannes et qui ravira les amateurs du Parrain et d’histoires de mafia…
Cette année encore, la programmation à la fois pointue et attrayante de ce festival international de Contis devrait donc encore réjouir les cinéphiles avertis, les amateurs de cinéma de genre, de courts-métrages ou tout simplement les curieux…
Programme complet sur le site internet – cliquez ici
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