Edito

Le dernier sport à la mode en politique ne fait pas recette, si l’on en croit le sondage réalisé par l’Ifop pour le JDD (Journal du dimanche). Changer le nom du PS, de l’UMP ou du FN provoque un net rejet de la part des sympathisants de ces partis. Pas si étonnant.

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Le marketing politique a ses limites surtout quand il apparaît comme une manœuvre pour cacher des difficultés, occulter des zizanies ou faire oublier le passé. Le problème est que cette question d’appellation apparaît presque comme un préalable dans la bouche de différents leaders.

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S’il est évident que la classe politique doit imaginer une autre manière d’exercer ses missions, comme l’ont fait beaucoup de responsables socio-économiques, elle ne peut se contenter d’un simple effet d’habillage. Le monde bouge si vite qu’une véritable « révolution » s’impose aux élus de tous bords.

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Sondages après sondages, le rejet de la classe politique est tel que la réponse ne doit surtout pas être du rafistolage. Sous peine de voir les électeurs se défouler gravement dans l’isoloir. Les Français attendent une révolution positive et créative de nos élus qui valent beaucoup mieux, vraiment beaucoup mieux, que l’image qu’ils se sont fait coller à la peau.

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Il est clair que les principaux leaders politiques ont parfaitement senti cette problématique lourde et qu’ils mesurent la nécessité d’y répondre d’urgence. Les grandes manœuvres sont déjà lancées et ça s’agite sérieusement en coulisses. Mais, le leurre envoyé autour des changements de nom pourrait bien agacer les Français et amplifier leur ras-le-bol. En tous cas, les premiers sondages sont une alerte sérieuse.