Vous venez de plonger vos petons dans l’Océan Atlantique, pendant ce temps au GIP Littoral Aquitain, ils bossaient ferme. Leur communiqué du début de l’été nous a mis des frissons dans le corps, qui n’avaient rien à voir avec les premières fraîcheurs nocturnes du mois d’août.
On y a appris notamment que la côte sableuse pourrait perdre 50 mètres et la côte rocheuse 27 mètres d’ici 2050. Pour vous faire une idée, cela représentera 1873 terrains de foot de côte sableuse en moins, et 104 terrains de foot de côte rocheuse en moins.
Et en dehors du désastre naturel que cela représente potentiellement, on pense évidemment aux 5.800 logements de cette bande de terre évidemment menacés. Des logements protégés, mais dont les protections et robustesse ne vont pas jusqu’à la date fatidique de 2050.
Les maires et présidents d’intercommunalités se sont réunis pour faire des choix majeurs relatifs à ladite protection. Entre déconstruction préventive, déplacement des biens, activités menacées, il y a de quoi faire.
Et ces idées ont un coût. Exorbitant. Puisqu’il faudrait, pour bien faire, dans les 5 prochaines années, mobiliser 45 millions d’euros. Carrément hors de portée des communes ou intercommunalités. Il faudra l’investissement d’autres collectivités territoriales, mais aussi de l’Etat et de l’Union Européenne.
L’urgence à agir ne semble pas encore entendue. Espérons qu’il ne faudra pas que la mer monte ou une tempête destructrice pour obliger les autorités à entendre le cri d’alarme du GIP Littoral Aquitain.
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