Peut-être était-il lié à un moment de flottement face aux nouvelles restrictions de circulations de la population, qui, effectives depuis peu, en laissaient plus d’un perplexe. Autorisé, pas autorisé ?...
Sans doute que la réponse du préfet du Gers, Xavier Brunetière, au président de la Chambre d’Agriculture Bernard Malabirade, alarmé par l’effondrement des prix du foie gras à Samatan, aura rassuré dans les deux camps. Confirmant dans un courrier que les marchés alimentaires, y compris ceux aux gras, étaient autorisés, l’inquiétude n’avait plus lieu d’être.
Et en ce dimanche matin, les acheteurs étaient de retour, attendant l’ouverture de la première « Grasse matinée » gimontoise. Panier au bras, masques et gel hydro-alcoolique de rigueur, respect des distances, il ne manquait que le coup de sifflet marquant l’ouverture du marché à 10 heures.
Douze minutes plus tard, chrono en main, la quasi-totalité des produits proposés par la vingtaine de producteurs avait trouvé preneur. Canards entiers, carcasses, foies… tous disparu des caissettes, au grand soulagement des vendeurs. Déconfits (sic), certains « retardataires » ont même dû choisir en fonction du peu qu’il restait.
L’offre étant inférieure à la demande, les prix, qui avaient chuté à moins de 25 € le kilo pour le foie gras de canard à Samatan huit jours avant, ont vite regrimpé sur les étals et réchauffé le cœur des producteurs, pour atteindre jusqu’à 35 €.
De quoi les rassurer pleinement la filière sur la saison qui démarre, et qui doit se prolonger jusqu’au dernier dimanche de mars.
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