C’est une belle avancée pour la préservation de la fertilité des personnes atteintes de cancer, qui étaient jusque-là obligées d’aller à Bordeaux ou Toulouse pour conserver leurs gamettes ou tissus.
« C’est un parcours compliqué et beaucoup abandonnent » confie la directrice de la clinique, Marie-France Gaucher, ajoutant que cela intéresse aussi les cas de ménopauses précoces, les endométrioses et tous les traitements qui pourraient être dangereux pour les ovaires.
Désormais les prélèvements réalisés par les spécialistes de Navarre peuvent être conservés sur place par les biologistes de Biopyrénées, dans des cuves à – 196°C.
Depuis les années 80, les deux entités travaillent de concert autour du Centre d’assistance médicale à la procréation, installé dans la polyclinique. Il gère plus de 1.000 tentatives par an, pour des couples venus de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitaine. Et ce, grâce à plusieurs techniques : fécondation in vitro, micro-injection intracytoplasmique de spermatozoïde, transfert d’embryon congelé et insémination intra-utérine.
Désormais, en cas de découverte d’un cancer chez l’homme ou la femme, les patients peuvent être pris en charge en urgence sur Pau, pour une congélation de spermatozoïdes, une vitrification ovocytaire et la cryoconservation de tissu ovarien.
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