Tout, tout, vous allez savoir tout sur la nouvelle LGV qui va rapprocher la capitale de nos territoires, puisque la directrice de SNCF-Voyages, Rachel Picard, vient officiellement de dévoiler la configuration de la future ligne qui mettra Paris à 2h04 de Bordeaux, à 4h09 de Pau et 4h30 d’Hendaye. Seul inconvénient, il va encore falloir attendre quinze mois, jusqu’au 2 juillet 2017.
Dans le détail…
La liaison Paris–Bordeaux tout d’abord. Actuellement il faut compter 3h14 pour effectuer le trajet, qui sera réduit à 2h04, avec 18,5 allers–retours directs quotidiens, et au total 33,5 (33 dans un sens, 34 dans l’autre) en TGV, avec des arrêts à Poitiers, Angoulême et Libourne. Une vraie bonne surprise, puisque l’on se souvient qu’au départ, la SNCF pour des raisons de rentabilité n’envisageait pas d’assurer plus de 13,5 dessertes quotidiennes. Les horaires proposés conviendront parfaitement aux hommes d’affaires, avec le premier convoi arrivant à Paris dès 8h du matin, et à Bordeaux pour 9h. Idem pour le soir, avec un dernier départ Paris et Bordeaux à 21h.
Gros gain d’économie de temps également pour Pau, puisqu’il faut compter actuellement (en théorie) 5h20 et qu’on ne devrait mettre dès l’été 2017 que 4h09 avec quatre liaisons par jour. Départ du premier train à 8h13 et arrivée à Paris à 12h10, du dernier quittant Montparnasse à 17h50 arrivant à Pau à 22h10.
La répercussion est la même pour le Pays basque, avec cinq TGV par jour, permettant de relier Paris à Bayonne en 3h55, à Biarritz en 4h06, à Saint-Jean-de-Luz en 4h19 et 4h31 avec Hendaye. Quant à Dax, desservie par six TGV vers Paris et sept en sens contraire, elle ne sera plus qu’à 3h21 de la capitale.
La SNCF a donc fait le pari de la fréquentation et de l’optimisme, espérant en particulier grappiller des passagers à Air France et d’ici 2019 convaincre 2,3 millions de voyageurs supplémentaires. Il est vrai que l’avantage du train est qu’il mène directement au cœur de la capitale, tandis que la desserte d’Orly reste un casse-tête, sans ligne de métro adaptée et une trentaine d’euros (soixante avec le retour) en taxi.
Le tout dorénavant est que cette nouvelle Océane assure un service au top et que les sempiternels retards sur la ligne fassent désormais partie du passé ! Sinon, Océane, c’est un joli nom !
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