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Le 5ème Rallye des Cimes, l’historique, c'est ce week-end en Soule !

L'événement fait son grand retour après une pause forcée due à la Covid. Pour l'occasion ce sont près de 80 véhicules emblématiques de l'histoire du Rallye des Cimes qui seront au rendez-vous...
Une Jeep aux couleurs d'Afla Romeo participe au Rallye des Cimes.
Imaginé en 1951 par Sauveur Bouchet, maire du petit village de Licq-Atherey en Soule, le Rallye des Cimes a, depuis 2015, son pendant historique. Une concentration d'anciens concurrents et d'amateurs, réunis autour d'une passion commune.

« Nous avions envie de rendre hommage à cet événement devenu incontournable du calendrier sportif », commence Félix Bosom, vice-président de l'Écurie des Cimes, et en charge de l'organisation de l'événement historique. « L'idée c'était de nous replonger le plus possible dans les conditions de nos parents et grands-parents, au lancement du rallye ».

Ce sont souvent des véhicules familiaux qui ont une histoire

Ainsi, oubliez toute notion de compétitivité. L'objectif ici est de « se retrouver, passer du temps ensemble », en ralliant un point A à un point B, avec des véhicules d'époques, le tout en étant le plus proche possible du parcours initial du Rallye des Cimes. « On essaie d'être le plus discrets et le plus respectueux possible. Nous sommes sur des routes ouvertes, donc on pourra possiblement croiser des gens, des animaux, et nous ne voulons surtout pas les déranger ».

Pour cette édition 2022, ce sont 80 véhicules qui seront au départ du parcours, soit presque autant que la première édition qui avait accueilli 90 voitures. « Une majorité de voitures sont des Jeeps, puisque c'est le véhicule emblématique du rallye, mais il y a aussi des Land Rover, des Toyota, des Renault 4 Simpar, et même des Cournil, que les gens considéraient à l'époque comme la Jeep française, sans oublier bien sûr tous les amateurs de buggys sur base Volkswagen ». Un véritable panache de passionné, pour les passionnés.

« Ce sont souvent des véhicules familiaux qui ont une histoire. C'était la voiture à papa, ou au grand-père, un ancien concurrent du Rallye, etc. Les gens sont très liés aux véhicules ».

Une démarche collective

Bien que l'Écurie des Cimes soit à la baguette de l'événement, sa création et sa mise en place relève de l'implication de toute la Soule, et bien plus. « Beaucoup de gens avaient dans leur garage d'anciens 4x4 ou buggys, et ils ne savaient pas trop quoi en faire : ils ne peuvent pas être engagés pour le rallye étant donné qu'ils ne sont plus homologués, et il n'existait rien pour en profiter. Alors, pour donner suite à une demande de la municipalité́ de Cambo-les-Bains, nous avons présenté ce projet de concentration historique, ils se sont montrés très intéressés et réellement impliqués dans le projet ». Cimes l’Historique était né.

La première édition voit le jour en 2015, et est un vrai succès. « Dès le début, on a rassemblé près de 150 personnes intéressées, et on a inscrit 90 véhicules ». Un événement qui s'est poursuivi en 2016, 2017, et 2018, avant l'interruption due à la Covid.

Pour ce 5e anniversaire, le départ sera donné ce vendredi à Licq Atherey, pour une arrivée prévue dimanche à Cambo les Bains. Le samedi, deux étapes sont prévues à Mendive et Saint-Jean-le-Vieux. « Jusqu'au tout dernier moment, les participants eux-mêmes ne connaissent pas la piste », précise Félix Bosom avant d'ajouter que les spectateurs pourront admirer les véhicules uniquement dans les villages étapes.

Les voitures pendant le rallye historique ne sont que des outils pour créer du lien et permettre aux gens de se rassembler

« Pour des questions d’enregistrement en Préfecture et de respect de réglementation, nous ne communiquons pas au public les parties terre ou piste du parcours. On ne peut pas, étant donné que l'on n'est pas une épreuve sportive, mais une concentration automobile ».

Un statut qui n'est pas voué à changer en soi, mais qui pourrait tout de même évoluer. « Depuis quelques années, il y a un engouement général autour des années 70 et tout ce qui touche au patrimoine historique. Il y a sûrement quelque chose à faire. Les voitures pendant le rallye historique ne sont que des outils pour créer du lien et permettre aux gens de se rassembler ».

« En ce sens, nous pourrions organiser des animations à l'avenir, pour que du monde se réunisse. Et je pense que c'est le plus important, surtout après deux années de Covid », conclut Félix Bosom. Pour cela, il faut rassembler des bénévoles qui souhaiteraient s’associer avec leurs idées. Pourquoi pas vous ?

Photos : Rallye des Cimes

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