Si le département avait connu une embellie entre 2008 et 2013 (+0,5%) pour arriver à 190 276 Gersois, les 191 377 recensés depuis ne représentent au final qu’une augmentation de + 0,1%.
C’est faible, d’autant que ce chiffre résulte uniquement de l’excédent migratoire compensant le déficit naturel, le nombre de décès étant supérieur à celui des naissances. Et c’est bien entendu l’Est du département, sous influence toulousaine, qui affiche les meilleurs scores liés aux nouveaux arrivants.
Ainsi, l’Isle-Jourdain, à quelques minutes de la capitale occitane, est la deuxième agglomération gersoise, avec près de 9.000 habitants et une belle progression démographique de +2,1%, grâce aux jeunes ménages qui s’y installent et en font la ville où l’on enregistre le plus de naissances.
Auch, seule ville gersoise de plus de 10.000 habitants, parvient-elle aussi à tirer son épingle du jeu en bénéficiant de l’apport de nouveaux venus, puisque son solde de naissances continue de baisser (-0,4% entre 2013 et 2019, contre –0,2% entre 2008 et 2013).
Contre toute attente, un sursaut démographique se fait sentir à l’Ouest, où Riscle, Nogaro et Eauze progressent légèrement. Mais le Sud et le Nord du département sont victimes d’un dépeuplement, avec une dynamique démographique se dégradant.
Condom, sous-préfecture, affiche les plus mauvais résultats, avec 6.493 habitants en 2019, contre 7.003 en 2013. Avec des arrivées qui ne compensent pas les départs, ajoutées au déficit naturel, la baisse de population s’y est donc accentuée, puisqu’elle passe de –0,5% par an à –1,3%. Fleurance, 4e ville gersoise, enregistre également une baisse de population, de 6.280 Fleurantins en 2013 à 5.924 en 2019, alors qu’elle restait stable jusqu’ici.
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