Abonnez-vous
Publié le Mis à jour le
Initiatives RSE

INITIATIVESEcocert, la RSE dans les gènes

Réputée pour ses fameuses certifications bio, l’entreprise gersoise a intégré la RSE dans tous ses domaines dès le départ, sous l’impulsion de son co-fondateur et président William Vidal. Son nouveau projet coche toutes les cases d’un réel développement durable.
ECOCERT 4
Ecocert

Présente à travers le monde, l’entreprise, dont le siège social est basé à l’Isle-Jourdain dans le Gers, accompagne depuis plus de 30 ans de nombreux acteurs dans la certification en agriculture biologique, mais aussi la formation, le conseil et l’expertise multisectorielle (agroalimentaire, aquaculture…).

« Dès le début, William Vidal a inscrit la RSE dans l’ADN d’Ecocert. Il a fallu un peu de temps pour la formaliser et l’optimiser, avec la mise en place d’une première politique en 2017. Pour la rentrée 2023, notre nouvelle politique s’appuiera sur trois piliers : agir pour un monde durable, en accompagnant la transition vers des modèles plus justes qui préservent la santé, le climat et la biodiversité » explique Fanny Raynier, responsable support RSE Groupe.

« Cela signifie que nous souhaitons avoir un impact positif via les prestations que nous délivrons – nous avons un comité d’évaluation chargé de vérifier que nos services soient cohérents avec notre positionnement -, un impact positif en interne par rapport à l’environnement, dont le carbone, l’eau ou la biodiversité, mais aussi sur nos collaborateurs en optimisant leurs conditions de travail. Enfin, nous souhaitons agir sur notre écosystème à travers les mécénats, les partenariats, et la sensibilisation de nos parties prenantes : collaborateurs, scolaires, acteurs locaux, etc. »

À titre d’exemple, un cabinet d’écologues venu faire l’inventaire de la faune et la flore au moment de la réhabilitation d’une maison sise sur le site, a remis en question les travaux après la découverte de colonies de chauves-souris. Sans hésitation, William Vidal a souhaité revoir le projet pour préserver la biodiversité.

Le fabuleux projet du parc de la Côme

Depuis un an déjà, un projet au sein même de l’entreprise a su remotiver les employés après les périodes difficiles des confinements liés à la crise sanitaire. Ce projet, dit du parc de la Côme, a débuté de façon insolite, le jour où William Vidal appelle Fanny pour lui soumettre son idée : donner douze œufs par mois à tous les collaborateurs.

« Je n’avais jamais vu de poulailler dans un siège social, mais j’ai calculé qu’il nous fallait environ 200 poules. J’ai suggéré que l’on commence par une cinquantaine. Nous avions l’idée également d’installer un potager, sans trop savoir comment le mettre en place. C’est lors d’une conférence des Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable à Toulouse que j’ai rencontré Florian Champoux, cogérant de Terreauciel, un bureau d’études et de paysagisme toulousain, qui présentait le projet des Carrés Maraîchers pour des familles à Toulouse. Il correspondait tout à fait à notre philosophie, et je lui ai demandé s’il était possible de le transposer à une entreprise. En trois mois, nous avons pu monter notre projet avec Cyril Meyer, le maraîcher de Terreauciel ».

Enthousiastes, 120 salariés – sur les 400 que comptent les trois sites de l’Isle-Jourdain – se portent volontaires pour participer activement aux six sous-projets en devenant “légumeurs”, “caqueteurs”, “butineurs”, “protecteurs” pour la biodiversité du parc de 4 hectares, “éclaireurs” pour organiser des visites pédagogiques, ou “expérimentateurs” sur les 6 hectares de parcelles agricoles appartenant à Ecocert.

 « Nous avons ainsi accueilli 25 poules au mois de mai dernier, et nous disposons de 1 500 m² de potager ainsi que d’un mandala aromatique et médicinal de 50 m². Chaque sous-projet, appelé “brique”, compte une équipe de 3 à 5 personnes qui y consacrent une heure de leur temps professionnel et une heure de leur temps libre. Les volontaires qui entretiennent le poulailler selon un planning bien défini bénéficient des œufs produits par les poules, les binômes qui s’occupent d’une parcelle du potager selon un plan de culture géré par Cyril, reçoivent en contrepartie des légumes bio et locaux qu’ils ont eux-mêmes cultivés, en plus d’une formation mensuelle en maraîchage »

La direction qui finance, tout en mettant à disposition les ressources y compris en temps de travail demande, elle aussi, une contrepartie à ces salariés volontaires : donner un tiers de la récolte à la Banque Alimentaire, avec qui elle a débuté un partenariat en juin 2022. Entre fin juin et mi-septembre, 828 kilos de légumes ont ainsi été offerts à l’association, 130 kilos pour le mois de novembre. 

Les trois piliers de la politique RSE d’Ecocert pour 2023 sont déjà solidement implantés.

Pour plus de renseignements sur la démarche :

Fanny Raynier

Responsable support RSE Groupe

05 62 07 52 10

Voir le site internet

LE GUIDE DES INITIATIVES RSE

Il est placé sous le parrainage d’institutions du territoire (liste provisoire) :

CCI des Landes, CCI Bayonne Pays Basque, CCI Pau Béarn, Chambre d’agriculture des Pyrénées Atlantiques.

Le premier groupe de mécènes est composé de :

EuroSIMA (cluster de la glisse regroupant 180 entreprises), Teréga Accélérateur d’énergies (fonds de dotation), Facilities Multi Services (entreprise adaptée), Famille Michaud Apiculteurs, Emac, Despagnet TP, Benvivo, Groupe Arobase Intérim, Abelio propreté, Consortium du Jambon de Bayonne, Les Thermes de Dax , Glass Partners

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi