C’est un défi, tout simple, mais qui n’a rien d’évident : grimper les quatre kilomètres menant à la Rhune plus vite que le fameux petit train qui, comme chacun sait, va son train, mais avance sans à-coups, donc régulièrement et arrive, lui, toujours à destination.
Si la gageure vous tente, désolé c’est trop tard, les 180 dossards sont attribués. Consolez-vous, il n’y a rien à gagner, hormis l’estime générale, ce qui en ces temps moroses, est déjà beaucoup.
Ce qu’il faut savoir…
Quoique attention : pour réussir un tel challenge, mieux vaut être en pleine forme et parfaitement entraîné. C’est pourquoi sur la ligne de départ on ne va trouver que des pointures, tels Didier Zago, Nicolas Apiou, Fabien Nabias ou le second de l’an dernier, Nicolas Darmaillacq.
Mais comme il s’agit de la Rhune, partagée avec Hegoalde, on ne s’étonnera pas de trouver bon nombre de prétendants espagnols : à commencer par le vainqueur de l’an dernier, Mikel Beunza, le champion d’Euskadi Iñigo Laritz ou l’ancien coureur cycliste Aitor Osa, un habitué de la grimpette.
Si tout se passe comme prévu, les meilleurs parviendront au sommet en moins de 35 minutes, avec des départs toutes les trente secondes, pour éviter l’affluence sur les pentes et les coups de coude, toujours involontaires mais qui coupent la chique.
Et pendant ce temps, le tortillard ira à son allure habituelle, mené par sa crémaillère et aboutira au sommet après 35 minutes d’ascension. Pas une seconde de plus. Et une fois encore, sans nul doute, l’homme gagnera face à la machine. Non, mais !
Informations sur le site Internet du Défi de la Rhune
Illustrations : Défi de la Rhune
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