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CHANGER DE VIESandrine Biguet, le message du massage

Après une première vie dans le commerce agricole, des soucis de santé et la perte de son emploi ont poussé Sandrine Biguet à se réorienter. Une contrainte qu'elle a transformée en force...
Une photo de la carte de visite de Sandrine Biguet dans un paysage du Pays Basque.
Aujourd'hui épanouie dans son métier de masseuse, la souletine est également active du côté d'Iraty, où elle s'occupe d'une boutique de producteurs locaux.

« Au départ, j'étais destinée à reprendre la ferme familiale, et toute ma formation a été faite en ce sens », commence Sandrine Biguet. Puis, les aléas de la vie l’ont amenée en région lyonnaise où elle travaillera en tant qu’encadrante agricole dans une ferme de réinsertion de personnes en difficulté, puis dans le commerce de produits agricoles et jardinerie, dans les Landes. « Je me suis adaptée, mais mes choix professionnels ont toujours été en lien avec l’agriculture ».

Je me suis tournée vers des médecines alternatives, et ça a été très efficace

Mais son travail, très physique, aura eu raison du dos de la souletine. « J'ai eu une première opération qui ne s'est pas avérée concluante. Depuis, j'ai appris à vivre avec », confie-t-elle. Une période difficile, entre traitements médicamenteux, effets secondaires et beaucoup d’interrogations : « Je m’intéressais déjà aux médecines douces et alternatives comme l’homéopathie, la réfléxologie plantaire, le massage, le yoga et méditation, etc. Donc je me suis tournée vers elles. Et ça a été très efficace ».

Le déclic a terminé de se faire grâce au programme « L'avenir en soi » de la MSA. Un programme pendant lequel Sandrine Biguet s'est recentré sur elle-même, sur ses besoins. À la suite de cela, elle se lance dans une formation de praticien massages bien-être à Arcangues, au centre de formation EVIMERIA. Un bon encadrement, des formateurs à l’écoute, beaucoup de pratique, une formation intense et complète : « Il a suffi d'un atelier en posturologie, et j'ai eu un déclic : je pouvais masser malgré mes soucis de santé ».

Aujourd'hui, Sandrine Biguet travaille à son compte, dans un cabinet ou à domicile. « Je souhaite pouvoir apporter mes compétences à quiconque en aurait besoin, peu importe l'endroit. Il faut prendre soin de soi, de son corps, et ce à tout âge ! », explique celle qui propose différentes méthodes et types de massages.

« Le Amma assis et la relaxation coréenne durent 30 minutes max, ne nécessitent pas une ambiance aussi intime que des massages à l’huile avec ambiance musicale par exemple. On peut les faire n'importe où, n'importe quand ». Un constat qui incite la masseuse à proposer ses compétences en entreprise dans l'avenir.

« J’adapte mes massages aux besoins de chacun, écoute, compréhension, confiance et discrétion sont indispensables. Que chacun puisse se reconnecter à son corps, le temps d’une pause massage. C’est ce qui m’anime et me rend très heureuse. Tant que je pourrai masser, je le ferai ! »

Je me sens réellement à ma place

En plus de cette activité de masseuse, Sandrine Biguet travaille aux chalets d'Iraty, à la boutique de producteurs locaux. « Moi qui suis amoureuse de ma région natale, et qui ai rêvé de ses montagnes et de ses produits pendant tant d'années, c'est un bonheur et un honneur d'occuper un tel rôle ! »

« Je me sens réellement à ma place. Je ne me pose plus de questions, j'avance, je me laisse porter, et j'adore ça », conclut Sandrine Biguet.

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