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1500 COUPS DE POUCEUn projet sportif et humanitaire exceptionnel

Née de la vision de deux jeunes femmes, Inès De Zotti et de la Luzienne Lisa Barsacq, cette initiative audacieuse vise à conquérir le majestueux Kilimandjaro en septembre 2025.
Inès De Zotti et de la Luzienne Lisa Barsacq, les fondatrices de l'association Un Sommet pour Elles, vont gravir le Kilimandjaro en septembre 2025 dans un défi solidaire et humanitaire.Un Sommet pour Elles
Ces deux étudiantes de 22 ans en Master à KEDGE Business School à Bordeaux ont créé l'association Un Sommet pour Elles et lancé une campagne de financement participatif pour transformer concrètement la vie de six jeunes filles Massaï en Tanzanie.

En septembre, Inès et Lisa partiront pour la Tanzanie, où des guides et porteurs les accompagneront lors de l’ascension du Kilimandjaro. L’ascension leur prendra huit jours. Elles rencontreront également les membres de l’ONG et partageront leur quotidien pendant cinq jours.

Lorsqu’elles vivaient en Suède, ces deux amatrices de sport et de randonnée ont imaginé un projet fou : gravir les pentes escarpées du Kilimandjaro. Ce qui n’était qu’une idée lointaine s’est finalement transformé en projet d’étude dans le cadre de leur cursus.

En se rapprochant de l’ONG MWEDO (Maasai Women Development Organization), elles ont décidé de donner une dimension solidaire à leur défi : Lisa et Inès sont en train de collecter des dons afin de financer leur voyage et de changer la vie de jeunes filles en Tanzanie.

Cette aventure est née d'une conviction profonde chez Inès et Lisa : « l’éducation comme un levier essentiel d’émancipation. En tant qu’étudiantes ayant eu la chance d’accéder à un enseignement de qualité, nous sommes convaincues que chaque jeune fille devrait avoir cette opportunité, quel que soit son contexte de vie. Nous avons voulu associer notre engagement solidaire à un défi personnel et symbolique », confie Inès.

Au-delà de l'exploit physique, ce projet est un puissant manifeste pour l'émancipation par l'éducation, un pas concret vers l'égalité des genres et un témoignage de la capacité de chacun à générer un changement significatif.

Cette motivation personnelle, ancrée dans leur propre expérience, rend leur engagement particulièrement authentique et touchant. Elle humanise le projet, le transformant d'une simple collecte de fonds en une quête personnelle et altruiste.

Gravir le Kilimandjaro un défi à la fois physique et symbolique : la montagne, avec ses obstacles, son climat imprévisible et son sommet imposant, représente les défis immenses auxquels sont confrontées les jeunes filles Massaï pour accéder à l'éducation.

La détermination nécessaire pour atteindre le sommet est une métaphore puissante de la persévérance requise pour surmonter les barrières sociales et économiques qui entravent leur scolarité. L'ascension devient ainsi un levier puissant pour sensibiliser, mobiliser un réseau plus large et donner une portée symbolique à la collecte.

Faciliter l’accès à l’éducation de jeunes filles

Depuis plus de 25 ans, le collectif MWEDO œuvre pour aider à l’émancipation de ces jeunes filles, via l’éducation.

L'éducation est un droit humain fondamental, un passeport vers l'autonomie et l'épanouissement. Cependant, en Tanzanie, pour de nombreuses jeunes filles Maasaï, l'accès à l'école demeure un défi quotidien, voire un rêve inaccessible.

« En Tanzanie, moins de 39 % des filles terminent l’enseignement secondaire et moins de 3 % accèdent à l’université. Les jeunes filles Maasaï sont parmi les plus vulnérables, souvent privées d’éducation en raison de mariages précoces (36 % avant 18 ans), de la pauvreté et des traditions culturelles qui favorisent la scolarisation des garçons », précise Inès.

Elles sont confrontées à une confluence de facteurs culturels, sociaux et économiques qui créent une barrière systémique et profondément enracinée à leur scolarisation. La pauvreté et le manque de ressources sont également des freins considérables.

La précarité économique des familles Massaï contraint souvent les filles à abandonner l'école faute de moyens pour couvrir les frais de scolarité, les uniformes ou le matériel scolaire.

Sans accès à l'éducation, ces jeunes filles restent enfermées dans un cycle de précarité, sans possibilité d'émancipation économique et sociale. L'éducation est donc le levier essentiel pour briser ce cycle, offrir un avenir d'indépendance et de dignité, et garantir leur protection.

Noémie Besnard

COUPS DE POUCE

Vous pouvez soutenir cette incroyable aventure de différentes façons : en faisant un don via la campagne de financement participatif ou bien en devenant sponsors de ce projet, pour financer du matériel et l’aspect logistique.

Actuellement, le projet a déjà collecté un peu plus de 4.000 euros sur les 10.000 euros, via la plateforme HelloAsso. L’objectif des deux amies est de parvenir à financer une année scolaire pour six jeunes filles (soit 1.000 euros par personne).

« Parlez-en autour de vous, relayez notre projet sur vos réseaux sociaux et aidez-nous à toucher un maximum de personnes ! »

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