Week-end très politique

La semaine et le week-end ont marqué le paysage politique français. Après la déclaration de politique générale du premier ministre devant le Parlement et la conférence de presse de François Hollande, c’est l’opposition qui était sur le devant de la scène ce week-end.

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Le retour de Nicolas Sarkozy dans l’arène politique, l’université du MoDem autour de François Bayrou et les déclarations d’Alain Juppé ont illustré l’importance de la recomposition qui se prépare dans la perspective des Présidentielles de 2017.

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Entendu et lu pour vous…

Hier soir au 20h de France 2, Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur son retour en politique. « Je ne veux pas que mon pays soit condamné entre le spectacle humiliant que nous avons aujourd'hui et la perspective d'un isolement total qui serait la perspective du Front national. Non seulement j'ai envie, mais je n'ai pas le choix ».

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« Je suis venu pour créer les conditions d’une alternative crédible qui rassemble les Français bien au-delà des clivages habituels, droite, gauche, centre, écologistes, libéraux, qui n’ont plus aucun sens ». - Les « vieux compartiments politiques sont dépassés ». - « Notre modèle doit être complètement refondé ».

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« On doit enlever l'idéologie à ce débat stupide ». – « Ce qui compte c'est de donner la possibilité à nos entreprises de gagner des parts de marché. Si nous perdons nos meilleurs jeunes, ils ne reviendront pas ».

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De son côté, Alain Juppé a estimé que « le match pour 2017 avait commencé » et il a affirmé qu'il irait « jusqu'au bout » de sa candidature à des « primaires de la droite et du centre ».

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« Mon adversaire dans tout ça, ce n'est pas les partenaires de la droite et du centre, mon adversaire, c'est le pouvoir socialiste qui a mis la France dans l'état dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, et c'est surtout le Front national qui propose aux Françaises et aux Français une vision de la France à laquelle je suis totalement opposé ».

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Lors de l'université de rentrée du MoDem à Guidel (Morbihan), François Bayrou s’est également positionné fortement dans le débat, appelant à nouveau à un rassemblement du centre.

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« Je veux vous dire ceci, simplement mais gravement : la politique française a besoin de tout sauf d'un parti unique ». – Il a rejeté une « fusion-absorption du centre dans une réédition de l'UMP ». - La « tentative toujours recommencée de soumission du centre ne réussira pas plus aujourd'hui qu'elle n'a réussi hier ».

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« Il faut rassembler large, en commençant par le centre. Si nous ne sommes pas là, si le centre n'est pas présent, tout continuera comme avant. Et cela, nous le refusons. »

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Dimanche un nouveau sondage (Ifop) a été publié par le JDD. Il confirme l’impopularité de François Hollande, avec seulement 13% de personnes satisfaites de son action (86% de mécontents). C’est un record historique depuis la création de ce baromètre en 1958.

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Le président de la République est minoritaire dans toutes les catégories, particulièrement chez les ouvriers (9%), mais aussi au Front de gauche (20%), à EELV (19%) et  au PS (42%). Manuel Valls perd un point et enregistre une cote de satisfaction de 35%.