L’histoire de cette entreprise est avant tout celle de quatre experts du domaine des réseaux d’eau et d’assainissement qui décident, en 2005, de créer une société capable de répondre aux besoins des collectivités et des acteurs privés, de plus en plus réticents à l’idée d’imposer les nuisances de chantiers « à ciel ouvert ».
L’entreprise inspecte, répare, éclate ou remplace les réseaux d’eaux usées ou pluviales sans creuser. Elle a la capacité d’œuvrer ainsi sur des réseaux d’adduction en eau potable, d’eau pluviale, d’eau usée, d’eau industrielle, de gaz… Pour cela, Subterra utilise des caméras motorisées, des robots fraiseurs, des gaines polymérisables, entre autres techniques.
Des travaux hors-normes et des solutions innovantes
Aujourd’hui, plus de 500 kilomètres de réseaux ont été réalisés par les équipes de Subterra. On lui doit par exemple la réhabilitation de l'Aqueduc souterrain (vieux de près de 100 ans) situé sous le parc Théodore Denis, près des arènes à Dax. Il mesure 178 mètres de longueur, 1,40 mètre de hauteur, 0,90 mètre de largeur et se trouve à sept mètres de profondeur. « Nous sommes les spécialistes des travaux en milieu peu accessibles et des chantiers hors-norme. C’est un domaine très technique, qu’on apprend uniquement sur le terrain », précise Romain Bouchet, responsable du secteur Aquitain, qui déplore un manque de main-d’œuvre persistant.
La filière du BTP est l’un des plus gros consommateurs d’énergie et de ressources naturelles, mais aussi l’un des plus importants producteurs de déchets en tout genre. Depuis sa création, Subterra est particulièrement attentive aux valeurs du développement durable. L’adoption et la promotion des travaux sans tranchée, qui permettent de réaliser des travaux plus sobres en consommation d’énergie et en émission de gaz à effet de serre, s’inscrit parfaitement dans ce dessein vertueux.
« L’intérêt de notre méthode, c’est que l’on peut reconstruire un réseau de l’intérieur, et réaliser un chantier sans nuire au trafic routier ou impacter les réseaux voisins. De plus, nos interventions sont moins couteuses et moins polluantes que les chantiers traditionnels, car elles ne nécessitent pas de détruire et refaire les routes par la suite », explique-t-il.
Un développement dans le Sud-ouest
Après avoir réalisé des travaux d’extension du siège social portésien et ouvert une antenne régionale à Graveson (13) en 2016, Subterra a installé une nouvelle antenne à Saint-Geours-de-Maremne, au sein de la Technopôle Domolandes en 2017, ainsi qu’une autre à Bègles en 2019.
Arrivée au terme de son accompagnement par le technopôle, l’entreprise va construire de nouveaux locaux sur un terrain proche afin de pérenniser son implantation dans les Landes. « C’est une position très stratégique, puisque nous travaillons entre Bordeaux, Toulouse et Hendaye. C’était la suite logique pour nous ».
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