Crédit photo EPSALes Pyrénées-Atlantiques sont une destination idéale pour des vacances d'hiver. Le département offre une variété d'activités pour tous les goûts, des sports d'hiver aux visites culturelles.
À cause de la mauvaise météo, la fréquentation est en léger recul de 5% au Pays basque par rapport à 2022. Les zones du littoral et du rétro-littoral affichent respectivement des baisses de 8% et 3%. Les hébergements de ces zones voient également leur taux d’occupation baisser de quatre points (24%). Toutefois, ce contexte défavorable n’a pas impacté la fréquentation de Bayonne, moins météo-dépendante que les autres zones du territoire (la fréquentation reste stable).
Dans les zones rurales et de montagne, la fréquentation est en baisse de 13%, et la Soule affiche un déclin équivalent à la montagne béarnaise (-30%). En ce qui concerne les marchés, les clientèles de la façade atlantique sont responsables de l’essentiel de la dépréciation. Côté hébergeurs, le taux d’occupation a chuté de huit points, mais reste au-dessus des 25%, le plus bas taux enregistré ces cinq dernières années en cette période.
Le Béarn n’est pas mieux loti, avec une fréquentation globale en perte de 9% sur les vacances, en raison du manque de neige en montagne ainsi que du mauvais temps. Logiquement, ce sont les montagnes du Haut-Béarn et de la vallée d’Ossau qui affichent les plus fortes régressions (-27%), en témoignent les chiffres communiqués par les trois stations béarnaises (-33% de journées ski vendues).
Cependant, tout n’est pas négatif. En montagne, les jours de neige et de beau temps ont connu les niveaux de fréquentation des années précédentes, preuve que l’attrait est toujours bien présent. De plus, dans les hébergements, le taux d’occupation dans les vallées n’est que de huit points en dessous de 2023. À noter que les fortes chutes de neige ont privé les stations béarnaises de la clientèle espagnole, bloquée par les fermetures des cols (-73 % de fréquentation des visiteurs étrangers).
De plus, avec une fréquentation en hausse de 6%, Pau s’est positionnée comme une alternative au mauvais temps en montagne. Pau a profité du repli de certains touristes des Hautes-Pyrénées, venus en excursions dans la cité royale.
Cette clientèle en visite à la journée ne profite cependant pas aux hébergeurs palois, qui enregistrent une baisse de neuf points de leur taux d’occupation. Dans le reste du territoire béarnais (hors vallées et Pau), la fréquentation est plutôt stable. Concernant les hébergements, le taux d’occupation est en baisse de huit points.
Des indicateurs au vert pour le printemps et l’été
D'après les chiffres de l'Agence dépatementale du tourisme Béarn Pays B asque, pour ce printemps, tous les territoires du département affichent des réservations en avance (+2%) pour Pâques, le long week-end du 8 mai (Ascension) et Pentecôte. Si la météo est au rendez-vous, le tourisme devrait très bien se porter.
Pour cet été, sur la Côte basque, les réservations ont fortement ralenti ce mois de mars, après l’avance prise entre décembre 2023 et janvier 2024. Si elles restent en avance par rapport à 2022, les réservations sont davantage étalées dans le temps, grâce à l’avancement des Fêtes de Bayonne et de bons chiffres sur l’après 15 août.
Enfin, pour la semaine des Fêtes de Bayonne, du 10 au 14 juillet, période en amont de la « haute-saison », 40% du parc est déjà réservé dans le 64 contre 20% habituellement en moyenne. À l’intérieur du Pays basque, le niveau de réservation est équivalent à 2022, sauf après le 15 août qui est comptabilise une augmentation de 19%.
En Béarn, les réservations sont en légère avance sur juillet et août (+20%), ce qui est de bon augure pour la suite, d’autant que la capacité d’accueil de la destination a augmenté de 5% en hébergements marchands.
Noémie Besnard
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