2.602.433 tonnes. C'est le chiffre 2014 du trafic au port de Bayonne. Impressionnant, tout de même. Et surtout une stabilité conservée par rapport à 2013.
Mais les chiffres cachent ici certains écarts, sensibles, qui équilibrent le trafic au terme. Par exemple, mais ce n'est pas une surprise, comme le soufre liquide a cessé d'être exporté de Bayonne à fin 2013, en raison du tarissement du gisement de Lacq, on ne va pas se mentir, voilà un secteur qui n'est pas vraiment à la hausse.
Ce qu’il faut savoir…
Ensuite, crise oblige, CELSA, pourtant premier acteur du Port de Bayonne voit son trafic reculer de 2.78% par rapport à 2013. Mais demeure toutefois le "big chef" avec ses 972.704 tonnes de trafic sur l'année.
La petite surprise de 2014 vient de la filière bois. Les ressources obtenues suite à la tempête Klaus de 2009 étant épuisées, on repart vers l'import. Un frémissement qui dessine des perspectives intéressantes de ce côté-là.
Après, les champions de la progression son le maïs (+28%), le quartz (+20%), les engrais (qui se maintiennent) et surtout, surtout, le trafic de coke qui devrait augmenter en 2015. Ben quoi, qu'est-ce qu'on a encore dit ? Ah ça ! Il fallait bien entendu comprendre la coke de pétrole, qui a débuté en 2014 (36.539 tonnes) et devrait s'intensifier en 2015.
En tout, le trafic du Port de Bayonne demeure donc stable, mais largement en deçà des estimations alarmistes des industriels et usagers du port, l'ayant annoncé de 3.6% inférieur par rapport à ce qu'il est. On aime bien quand ils se trompent dans ce sens-là.
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