Le nom d’Edouard Paris n’est plus connu que d’irréductibles Pyrénéistes. Et quand on farfouille sur le net, on trouve peu de traces de cet aquarelliste de talent, qui a su merveilleusement reproduire l’atmosphère des Pyrénées du milieu des années 1800.
Dommage, car l’homme avait du talent et s’enfonçait doucement dans l’oubli.
Quand…
Quand un collectionneur a apporté à Patrice Carrère, commissaire-priseur de l’Étude Gestas & Carrère un grand album contenant des dizaines de superbes aquarelles, magnifiquement conservées, aux couleurs d’une fraîcheur exceptionnelle, parfois accompagnées d’annotations renvoyant à des versions lithographiées.
On imagine la tête du commissaire-priseur quand il se rendit compte qu’il tenait entre ses mains le fameux « album Paris » dont on parle depuis des années sans jamais l’avoir vu.
Des aquarelles, réalisées entre sommets et vallées, dans les années 1830, premières ébauches de ses célèbres lithographies pyrénéennes. Un Graal pour les amateurs, qui se les arrachent déjà quand elles réapparaissent à l’unité, en feuilles ou encadrées.
Et là, il s’agit d’un recueil entier… Un ensemble de 73 aquarelles de cimes, vallons et cascades, intitulé « Souvenirs de voyage de Luchon à Venasque », qui ne connaît aucun équivalent, car les originaux des autres grands illustrateurs des Pyrénées ont disparu ou ont été dispersés.
Intéressé ? On le serait à votre place. Alors, filez à l’Hôtel des Ventes de Pau (3 allées Catherine de Bourbon) ce vendredi 18 décembre pour l’exposition, qui se tiendra de 15 à 20h (et le samedi de 10 à 11h30).
Si vous ne pouvez vous déplacer, un portfolio en ligne de l’étude est disponible - cliquez ici.
Et si vous avez fait un petit héritage ou vendu votre Rolls, allez enchérir le samedi 19 à partir de 14h30. Vous ne le regretterez pas.
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