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Biarritz en pointe de chirurgies du genou et de la main

La clinique Aguiléra a initié des travaux de rénovation pour renforcer ces spécialités majeures. En plus, d’apporter son soutien au centre hospitalier de la Côte basque…
CLINIQUE CAPIO 1
Les 3 établissements basques du groupe Capio (entré dans le giron de Ramsay Santé en 2018) ont annoncé leur mobilisation aux côtés du centre hospitalier de Bayonne « en raison de la forte augmentation du nombre de patients hospitalisés pour cause de Covid-19 sur le territoire ».

Ces établissements (clinique Aguiléra à Biarritz, clinique Belharra et centre de cardiologie du Pays basque à Bayonne) déclarent mettre à disposition du Centre hospitalier leurs équipes médicales et soignantes dans des spécialités-clés comme la cardiologie, la cancérologie, la chirurgie, l’accueil des urgences et l’obstétrique.

« Afin de compenser les impacts de la déprogrammation hospitalière, les praticiens libéraux s’adaptent pour intégrer les patients à leur activité quotidienne et apporter la réactivité nécessaire à leurs confrères hospitaliers pour préserver les chances des patients », explique le groupe Ramsay Santé, dont les 3 entités « font évoluer leurs infrastructures pour aménager des circuits covid aux urgences et sur les plateaux techniques, tout en préservant les soins critiques ».

Objectif : permettre aux équipes du CH de la Côte Basque de dédier leurs ressources et compétences aux cas les plus graves. Plusieurs mesures ont été prises, comme le maintien des activités de diagnostic, du dépistage, des consultations, de l’accueil des urgences 24h/24 et des interventions programmées, la systématisation du dépistage PCR des patients en amont de leur séjour, et enfin la continuité de l’accueil des patients dans l’unité de court séjour gériatrique de la clinique Aguiléra.

Chirurgies du genou et de la main à Biarritz…

Pendant ce temps, les établissements continuent de mener à bien leurs nouveaux projets. C’est en particulier le cas de la clinique biarrote, qui a indiqué début octobre avoir lancé des travaux de rénovation de son service des urgences de la main. Des travaux qui devaient occasionner « quelques nuisances concernant le parking, le bruit et la modification du circuit de prise en charge », mais in fine déboucher sur une nette amélioration de ladite prise en charge.

Cette année, l’actualité de la clinique a aussi été marquée par l’évolution de l’activité de chirurgie du genou. Arrivé en début d’année, le spécialiste Jérôme Murgier y « est venu renforcer l’équipe de 6 chirurgiens orthopédistes au sein du cabinet Arthropole », avec à la clé des changements dans les techniques chirurgicales et les pratiques pour « une conservation maximale du capital méniscal ».

Autrement dit, il s’agit de réparer le ménisque au lieu de le retirer comme cela est généralement fait, alors que les études montreraient que la méniscectomie accroît le risque d’arthrose précoce. « Longtemps, nos aînés ont pensé que le ménisque n’avait pas un rôle important dans le fonctionnement de l’articulation du genou. Mais on sait maintenant que ce n’est pas le cas, il faut tout faire pour le conserver », a ainsi souligné le docteur Murgier, qui a pu se former aux nouvelles techniques en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le point est d’autant plus important que les patients « sont de plus en plus actifs quel que soit leur âge, nous devons leur permettre de maintenir ce rythme de vie sur le long terme ».

Ce choix médical a ses exigences, car il implique « des sutures méniscales qui sont des chirurgies pouvant être complexes et de récupération plus longue qu’une ablation simple », avec un taux de réussite d’environ 85%. La méniscectomie n’apparaît donc plus ici que comme un dernier recours. Le sujet n’est pas anodin dans une région où la pratique sportive est répandue à tous âges et où les ruptures de ligaments croisés (auxquelles sont associées des lésions du ménisque dans un cas sur deux) sont fréquentes.

Le chirurgien peut par ailleurs compter sur le réseau de médecins et de kinés qu’il a constitué pour une rééducation et un suivi les plus exigeants possible, de façon à juger au mieux de la capacité de reprise des sportifs plus ou moins aguerris.

Chaque année, environ 300 opérations sont réalisées dans cette spécialité sur Aguiléra. L’établissement envisage par ailleurs de robotiser certaines tâches chirurgicales délicates, comme la découpe de parties osseuses.

Dans le même ordre d’idée, on ajoutera que la chirurgie de la main et du poignet évoluent dans le même sens, avec des techniques moins invasives et permettant de réagir de manière plus immédiate aux lésions.

Pour mémoire, outre ses 3 établissements basques, le groupe Ramsay Santé est également propriétaire du Cers de Capbreton et de la clinique Jean le Bon de Dax, ainsi que de 5 établissements du côté de Toulouse et alentour.

Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici

 

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