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Créateurs et Passionnés

Bruno Rodriguez et Trezam

C'est depuis Anglet qu'est pilotée cette application innovante, déjà téléchargée plus de 10.000 fois. Elle facilite la vente directe pour les commerçants et offre une vitrine permanente...
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Lancée depuis le 15 septembre dernier, l'application Trezam, née de l'esprit de Bruno Rodriguez, rencontre un succès spectaculaire. En un peu plus de deux mois, déjà plus de 300 commerçants sont liés à la plateforme, qui enregistre une hausse quotidienne de téléchargement de près de 2000%.

Bruno Rodriguez a toujours travaillé au plus proche des commerçants. « Il y a une dizaine d'années, j'ai créé une première société pour apporter des solutions aux petits commerces. L'idée était de leur proposer de la visibilité et de leur faciliter les démarches pour vendre en ligne ». On sent déjà l'ADN de Trezam, qui a germé dans l'esprit de l'entrepreneur il y a un peu plus d'un an et demi.

« Je cherchais une solution plus simple pour les commerçants. En observant les grandes plateformes de vente en ligne, je me suis demandé pourquoi les particuliers pouvaient effectuer des ventes facilement, et pourquoi les commerçants, dont le business est le coeur du métier, n'avaient pas de plateforme dédiée. C'est ainsi qu'est né Trezam ».

Bruno Rodriguez décide de passer la vitesse supérieure lors du premier confinement en avril. « Tout a été super rapide ! On travaillait presque jour et nuit sur l'appli, pour mettre en route une première version, dès le mois de juillet ». Deux mois après la première version de Trezam, l'application a été présentée aux institutions et collectivités locales.

« L'idée est de maintenir l'application gratuite pour les commerçants. Par contre, je vends des packages aux communes, pour des périodes déterminées. C'est à ce niveau que se situent mes rentrées d'argent. Le commerçant ne me verse rien et touche l'intégralité de sa vente, sauf les frais bancaires de la plateforme de paiement. Comme s'il vendait normalement. » développe le créateur. « Trezam sera une véritable réussite si l'application réussit à rester gratuite pour les commerçants ».

Bien au-delà de la gratuité, qui soulage les adhérents de frais supplémentaires, Trezam comporte bien d'autres avantages pour les commerçants. « Je voulais mettre en place une véritable place de marché, facile d'utilisation pour tout le monde. De leur côté, les commerçants n'ont qu'à poster leurs produits en ligne ; tandis que les clients n'ont qu'à chercher ce qu'ils souhaitent. J'essaye de mâcher le travail de tout le monde ».

Trezam offre une vitrine digitale importante pour les commerçants, qui ont ainsi la possibilité de présenter leurs produits 7j/7, 24h/24. « Beaucoup retrouvent ainsi le sourire et voient débarquer de nouveaux clients. C'est ce que je souhaitais. Je ne cherche pas à faire de l'argent avec Trezam, mais réellement à créer du trafic pour les petits commerces, qui en ont cruellement besoin. Et en faisant cela, j'incite également les gens à consommer différemment, plus localement ».

« A l'heure actuelle, Trezam c'est presque 15 000 références pour combler les besoins des consommateurs, toujours dans cette idée de réorienter et privilégier des achats de proximité ».

Bruno Rodriguez est persuadé que la crise sanitaire actuelle apportera une prise de conscience d’une consommation plus vertueuse. Une philosophie largement partagée depuis le premier confinement, qui avait vu fleurir de très nombreuses initiatives afin de préserver et développer l'économie locale.

« Même si le reconfinement joue beaucoup dans l'explosion de Trezam, il faut bien comprendre que ce n'est pas une solution éphémère. C'est un véritable projet durable, avec lequel les commerçants pourront travailler sur le long terme. Nous avons encore plein d'idées en tête pour continuer à développer la plateforme, et aider encore plus de petits commerces ».

L'équipe de Trezam, composée de Bruno Rodriguez et de quatre chargés de clientèle, travaille donc à temps plein sur cette application qui séduit déjà les plus grandes agglomérations du bassin de l’Adour. Ainsi, après Bayonne, c'est Tarbes qui se joint à la démarche. Mont-de-Marsan pourrait suivre. Et ce n'est que le début...

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